Basée sur l’analyse d’un très grand nombre de données, l’intelligence artificielle pourrait révolutionner certains secteurs de l’économie. C’est dans ce contexte que 14 États membres viennent de publier une note favorable à l’innovation en matière d’intelligence artificielle, cosignée par Cédric O, Secrétaire d’État français chargé de la transition numérique.
Il s’agit pour les signataires de trouver un juste équilibre, en encourageant le développement des technologies liées à l’intelligence artificielle sans ériger de barrières juridiques trop contraignantes : ils prônent donc l’application de la législation existante, l’autorégulation et un étiquetage volontaire. De la même façon, ils demandent à ce que les applications liées à l’intelligence artificielle ne soient catégorisées comme à « haut risque » que de façon exceptionnelle. Ceci vaut notamment pour les secteurs de la santé, du transport, de la sécurité, du recrutement et de la justice.
L’Allemagne, de son côté, ne figure pas dans les signataires de cette prise de position. En effet, celle-ci est favorable à un cadre juridique plus strict, avec une portée beaucoup plus large, afin de couvrir un maximum de technologies liées à l’intelligence artificielle. Ce désaccord au sommet démontre une nouvelle fois l’importance grandissante des solutions liées à l’intelligence artificielle, y compris dans le Grand Est où les projets sont nombreux.