Un nombre important de jeunes du Grand Est ont bénéficié de ce programme européen pour compléter leur formation à l’étranger sur l’année 2018-2019.
Depuis sa création en 1987, le programme Erasmus s’est progressivement imposé dans le paysage universitaire européen et dans le cursus d’un nombre important de jeunes. A la veille du lancement de la nouvelle période de programmation 2021-2027, l’Agence française Erasmus+ vient de publier, avec Régions de France et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, un Atlas territorial de la mobilité européenne et internationale en région Grand-Est, fournissant des données intéressantes sur la mobilité Erasmus+ dans notre région.
Sur l’année 2018-2019, le programme Erasmus+ a contribué financièrement au projet de mobilité en Europe de 4600 personnes issues du Grand Est, soit 3370 étudiants, 960 personnes en formation professionnelle et 270 personnels de l’enseignement supérieur.
En termes de destinations, dans l’enseignement supérieur, l’Allemagne arrive en tête au niveau régional (mais seulement en troisième place au niveau national). Pour la formation professionnelle, c’est la Belgique qui arrive en tête dans le Grand Est (mais en sixième place au niveau national). De façon similaire, en ce qui concerne la « mobilité entrante », on retrouve les jeunes allemands en tête du classement des nationalités pour les séjours étudiants dans les universités du Grand Est et en deuxième position pour la formation professionnelle en Grand Est. Les jeunes belges sont eux en tête du classement des nationalités pour les séjours de formation professionnelle dans le Grand Est, mais seulement en neuvième position pour les séjours universitaires (devancés par les Allemands, Espagnols, Italiens, Britanniques, etc.).
Les mobilités transfrontalières, européennes et internationales représentent une priorité stratégique à la fois pour les universités de la région et la politique Jeunesse du Grand Est. La mobilité des étudiants, mais aussi des chercheurs, des enseignants, et également des apprentis, est essentielle pour l’attractivité et la compétitivité économique du territoire, en participant notamment à la notoriété des systèmes d’enseignement et à une meilleure qualité de la Recherche.
Si en 2020 la crise sanitaire n’a pas permis la mise en œuvre de nombreuses mobilités prévues, certains échanges ont pu être réalisés en mobilité virtuelle. 2021 verra le début d’une nouvelle phase de programmation, avec un premier appel à propositions qui pourrait être lancé dès janvier 2021.