Le Grand Est à la Semaine européenne des régions et des villes 2024
Le Grand Est à la Semaine européenne des régions et des villes 2024
Publié par Valentin Ceretto le lundi 21 octobre 2024
Agriculture, affaires sociales, emploi Mobilités, tourisme et culture Recherche, innovation, enseignement supérieurTous les ans à l’automne a lieu la Semaine européenne des régions et des villes qui, principalement à Bruxelles, offre une plate-forme de rencontre entre les décideurs politiques aux échelles européenne, régionale et locale ainsi que des représentants de la société civile. Événement phare de la politique de cohésion, il est porté par le Comité européen des régions ainsi que la direction générale de la politique régionale et urbaine (DG REGIO) de la Commission européenne. Cette semaine, du 7 au 11 octobre pour l’édition 2024, est ponctuée de nombreux événements et séminaires auxquels Grand Est-Europe a eu l’occasion de contribuer, en organisant une séquence propre ainsi qu’en intervenant à deux autres table-rondes.
Renforcer les Coopérations Universitaires pour la Solidarité avec l’Ukraine
Lors de cette édition 2024, Grand Est-Europe a organisé le 8 octobre un événement dédié aux coopérations universitaires pour la solidarité avec l’Ukraine. Ce fut l’opportunité de valoriser le soutien profond de la Région Grand Est et de ses partenaires apporté à l’Ukraine, au travers des liens entre les universités, et ce dans un contexte de solidarité accrue. En effet, s’engager envers l’Ukraine dans ce moment clé de son histoire est devenu d’autant plus important pour la soutenir dans son ambition d’intégrer l’Union européenne.
La participation de Tatiana Kaganovskaia, Rectrice de l’université nationale de Kharkiv, à cette rencontre, a démontré la détermination des universités ukrainiennes au travers de l’exemple de Kharkiv. Forte de ses 17 000 étudiants et de ses 28 facultés dispensant plus de 200 spécialités, l’université compte des équipes impliquées qui continuent à vivre sur place, à travailler et œuvrer pour l’avenir du pays, en se concentrant sur la reconstruction et les valeurs futures de l’université (innovation, inclusion, numérique).
Pour l’université catholique Jean-Paul II de Lublin, c’est Agnieszka Zaloga, Directrice de la représentation de la région de Lubelskie (voïvodie de Lublin) auprès de l’UE, région partenaire du Grand Est, qui a évoqué la force de la coopération universitaire avec l’Ukraine. Elle a ainsi témoigné des 39 accords de coopération internationale de l’université avec des universités ukrainiennes et des 400 étudiants originaires d’Ukraine accueillis au sein de l’Université de Lublin qui bénéficient de la gratuité des études. L’université de Lorraine, représentée par son Vice-président, Fabrice Lemoine, entretient par ailleurs des liens étroits avec l’université nationale Taras Chevtchenko de Kiev depuis le début des années 2000. L’évolution géopolitique n’a fait que renforcer considérablement ces liens sur des thématiques d’avenir en matière de nouvelles technologies vertes par exemple, mais également dans le secteur de la santé.
Avec l’intervention de Svein Hullstein, responsable des politiques de l’enseignement supérieur à la Commission européenne, la soixantaine de participants ont également pu mesurer l’ampleur du soutien mis en place par l’UE dès 2022. En matière d’enseignement supérieur et de recherche, ce soutien s’est illustré par l’adaptation du programme Erasmus+ : mobilité facilitée pour 12 000 étudiants et enseignants ukrainiens, renforcement des capacités (par ex. programme de développement numérique pour permettre aux étudiants de l’université de Kiev de suivre leurs enseignements à distance). La forte solidarité indéfectible entre les universités de l’UE et leurs homologues ukrainiens se traduit aussi au travers de l’initiative des alliances d’universités européenne : plus de 20 universités ukrainiennes y ont été associées.
Enfin, au travers de cet échange animé par Henriette Stoeber, analyste de la politique de l’enseignement supérieur à l’Association des universités européennes (EUA), les différents acteurs engagés du monde universitaire et des collectivités du Grand Est, de la voïvodie de Lublin, de l’Oblast de Karkhiv et de la Commission européenne, ont réfléchi ensemble aux perspectives pour l’avenir. Plusieurs pistes ont ainsi émergé : profiter du cadre européen pour une convergence des priorités de recherche (par ex. diversification des capacités d’approvisionnement énergétique) ; accélérer la mise en œuvre du processus de Bologne pour une reconnaissance facilitée des qualifications et des diplômes ; rapporter une stabilité et une vision d’avenir aux équipes de recherche dont les équipements ont été détruits.
Ruralités en Grand Est
D’autre part, les politiques de la Région Grand Est ont pu être mises en avant à deux reprises le mardi 8 octobre. En effet, la Direction générale de l’agriculture et du développement rural (DG AGRI) de la Commission européenne et l’équipe en charge de la coordination du Pacte rural européen organisaient une session sur « Avancer le Pacte rural : renforcer l’action locale pour l’avenir des zones rurales ». Cette session a été l’occasion de présenter l’agenda rural européen et de s’interroger sur sa mise en œuvre aux niveaux national, régional et local. Marie Clotteau de Grand Est-Europe a ainsi pu présenter « Le Pacte pour les ruralités », initiative adoptée par la Région en avril 2024 et qui prévoit un soutien de 800 millions € et 100 mesures concrètes pour aider à améliorer la qualité de vie, l’environnement & l’agriculture locale, la mobilité et l’attractivité des zones rurales du Grand Est.
Enfin, le Broadband Competence Office (réseau européen sur les compétences en matière de très haut débit) a organisé un autre événement le même jour intitulé « réduire le fossé numérique en soutenant les infrastructures numériques pour des régions intelligentes et durables ». Cette séquence a permis de questionner les stratégies des régions de développement de leurs infrastructures et compétences numériques afin de développer une numérisation de leurs services et des personnes. La Région Grand Est était invitée à présenter sa politique de déploiement de la fibre, qui a permis entre 2016 et 2023 de couvrir la quasi-totalité des zones rurales de la région. La coordination au niveau régional a permis des économies d’échelle ainsi qu’un déploiement réussi, financé grâce à 33 millions € de FEDER ainsi qu’à d’autres financements publics et privés.
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Prix pour l’agriculture biologique : postulez avant le 12 mai
Publié par Marie Clotteau le mardi 9 avril 2024
Agriculture, affaires sociales, emploiL’union européenne a pour ambition de stimuler la production biologique agricole, avec pour objectif d’avoir au moins 25% de la production agricole qui soit biologique d’ici 2030.
Pour la troisième année, un prix européen de l’agriculture biologique est organisé pour 7 catégories :
- Meilleure agriculteur bio, meilleur agricultrice bio
- Meilleure région biologique
- Meilleure ville biologique
- Meilleur biodistrict
- Meilleur PME pour la transformation alimentaire de produits bio
- Meilleur détaillant de produits bio
- Meilleur restaurant ou service de restaurant bio
Ces récompenses sont honorifiques et seront décernées le 23 septembre 2024 lors de la journée biologique européenne.
Si vous êtes intéressé, vous pouvez postuler d’ici le 12 mai. Plus d’informations sont disponibles ici.
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KLIMACrops – Adaptation des grandes cultures au changement climatique dans le Rhin Supérieur
Publié par Marie Clotteau le vendredi 5 avril 2024
Agriculture, affaires sociales, emploiKLIMACrops est un projet Interreg Rhin supérieur avec une durée d’octobre 2022 à décembre 2025 porté par la CRAGE (la Chambre d’Agriculture du Grand Est).
En raison du changement climatique, les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les fortes pluies mais aussi les longues périodes de sécheresse ont beaucoup augmenté dans la région du Rhin supérieur. La production traditionnelle de culture n’est plus adaptée à cette situation. Les partenaires du projet KLIMACrops travaillent sur plusieurs approches afin de trouver des solutions pour adapter l’agriculture aux nouvelles conditions et pour la rendre elle-même moins impactante sur le climat. Comme 60% de la surface agricole du Haut-Rhin est utilisée pour les grandes cultures et que les principales cultures sont le blé et le maïs, le projet se concentre sur ces deux cultures.
Pendant la durée du projet, des essais au champ permettront de tester et d’évaluer les techniques et les systèmes de culture prometteuses (agroforesterie, relay gropping/semis d’une deuxième culture alors que la première est encore en place, semis direct… L’évaluation tiendra compte de la rentabilité, de la faisabilité technique et du bilan climatique.
Une autre action menée par le projet est le partage de l’état des connaissances déjà existantes. D’une part, une enquête sera menée auprès des agriculteurs en Suisse et en Alsace afin de déterminer ce qui est déjà mis en œuvre dans la pratique. D’autre part, les résultats déjà élaborés seront retravaillés (protection du climat par la formation d’humus) et communiqués. Une étude de risques est également réalisée pour présenter l’évolution des grandes cultures sous nos latitudes en fonction des scénarios climatiques du GIEC.
Des ateliers avec des agriculteurs et des conseillers permettront d’imaginer des exploitations mieux adaptées et plus respectueuses du climat, qui seront ensuite évaluées du point de vue économique et climatique, puis les résultats seront discutés avec les acteurs du monde agricole pour identifier à court terme des freins mais aussi les leviers possibles.
Cet article est une contribution de la CRAGE.
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Journée d’information sur les appels bioéconomie – 23 avril
Publié par Marie Clotteau le mardi 2 avril 2024
Agriculture, affaires sociales, emploiLe CBE-JU (Circular-bio-based Europe Joint Undertaking) organise une journée d’information le 23 avril 2024 à Bruxelles pour mieux comprendre les 18 nouveaux appels à propositions qui ouvrent sur le thème de la bioéconomie, dans le cadre du programme Horizon Europe.
Parmi ces appels, plusieurs portent directement sur les chaines de valeur biosourcées (culture oléagineuses, d’origine biologique, sur la base de fibres naturelles, microalgues), sur les produits et leurs applications (solvants, matériaux de construction, aromatiques dérivés de la lignine) et d’autres appels portent sur :
- La valorisation du bois pollué/contaminé provenant des flux de déchets industriels et de post-consommation
- Les solutions de remplacement durables et biosourcées pour la protection des cultures
- Ingrédients novateurs biosourcés pour l’alimentation humaine et animale
- Nouvelles formes de coopération dans l’agriculture et la filière bois
- Mobiliser une participation inclusive dans les systèmes biosourcés
Vous pouvez vous inscrire à la journée d’information ici et participez à des rencontres bilatérales pour rencontrer des partenaires potentiels. Vous pouvez également découvrir les appels plus en détails ici.
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Simplification de la PAC : consultation des agriculteurs
Publié par Marie Clotteau le lundi 11 mars 2024
Agriculture, affaires sociales, emploiLa Commission a ouvert une troisième consultation pour les agriculteurs, sur la simplification de la PAC, jusqu’au 8 avril 2024. Les agriculteurs sont invités à partager leurs difficultés face à la gestion administrative de la PAC en répondant à des questions telles que : comment évaluez-vous la complexité du respect des bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE), des écorégimes ou du bien-être animal ? Quelles difficultés rencontrez-vous pour appliquer les BCAE ? Avez-vous recours à une aide extérieure pour soumettre vos demandes d’aide de la PAC ? Combien de temps consacrez-vous chaque année aux tâches administratives ? Avez-vous déjà eu des contrôles sur place les 3 dernières années ?
Répondre à l’enquête prend environ 20 minutes et les résultats vont alimenter une étude, qui serait présentée à l’automne 2024 pour faire des propositions pour simplifier la PAC, tout en prenant en compte, la taille des différentes exploitations.
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Appel à projet pour les Groupes Opérationnels du Partenariat Européen pour l’Innovation – avant le 31 mai
Publié par Marie Clotteau le mercredi 21 février 2024
Agriculture, affaires sociales, emploiEn tant qu’autorité de gestion du « FEADER », la Région Grand Est lance un nouvel appel à projet pour mettre en place des Groupes Opérationnels (GO) pour le Partenariat Européen pour l’Innovation. L’appel à projet et ouvert jusqu’au 31 mai 2024 et il permettra de financer des nouveaux projets, en lien avec la stratégie régionale « Ambition 2030 » avec un co-financement de 90%.
Les projets doivent couvrir l’une des thématiques suivantes :
- Renforcer la résilience face aux changements climatiques et contribuer à l’autonomie de la Région sur le plan alimentaire
- Accélérer la transition agro-écologique et l’évolution des pratiques agricoles innovantes
- Favoriser le développement des voies de valorisation des produits agricoles, viticoles et sylvicoles
Les projets d’une durée maximale de 36 mois doivent rassembler au moins 3 partenaires de nature différente et au moins 50% d’entre eux doivent être situés au région Grand Est. Les modalités financières ont été grandement simplifiées pour faciliter la mise en œuvre par rapport à la période de programmation précédente.
Pour l’instant, un seul appel à projet est envisagé pendant la période de programmation actuelle. Plus d’informations sont disponibles sur le site de la Région Grand Est et directement dans le texte de l’appel.
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Votre opinion sur la pollution de l’eau par les nitrates agricoles
Publié par Marie Clotteau le lundi 4 décembre 2023
Agriculture, affaires sociales, emploi Environnement, climat et santéLa Commission européenne ouvre une consultation ce vendredi 1er décembre, sur la pollution de l’eau par les nitrates agricoles. Cette consultation invite autorités régionales et locales, notamment celles en charge de l’eau, de l’environnement, du climat, mais aussi agriculteurs et professionnels des secteurs concernés et les ONG environnementales à donner leur avis. L’objectif sera d’évaluer si la directive sur les nitrates de 1991 qui vise à protéger la qualité de l’eau en réduisant les nitrates d’originale agricole est encore adaptée. Plus spécifiquement, la consultation a pour but d’analyser si la directive actuelle aide bien les agriculteurs à s’adapter aux changements climatiques, en soutenant de nouvelles pratiques agricoles en promouvant le recyclage des effluent d’élevage transformés. Elle a également pour but d’analyser l’efficacité de la directive actuelle pour prévenir la pollution par les nutriments provenant de l’agriculture et de voir les difficultés de sa mise en œuvre.
Cette consultation est la première étape pour l’évaluation de la directive sur les nitrates qui sera faite par la Commission en 2024.
Les réponses à la consultation sont attendues d’ici le 8 mars 2024. Cliquer ici pour en savoir plus et participer à la consultation.
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Jusqu’à 20 000 euros avec le Prix des jeunes européens inspirants !
Publié par Valentin Ceretto le dimanche 16 juillet 2023
Agriculture, affaires sociales, emploiA un an des élections au Parlement européen, ce nouveau prix propose une dotation financière et accompagnement personnalisé des projets récompensés. Ouvert aux associations européennes, vous pouvez candidater en ligne jusqu’au 31 août.
Le Prix « Inspiring Young Europeans » est porté par IYE (Inspiring Young Europeans), réseau citoyen d’engagement de la jeunesse européenne en partenariat avec la Commission européenne et l’OFAJ. Le réseau IYE compte 19 organisations qui informent et sensibilisent et engagent les jeunes sur tous les enjeux liés à l’accompagnement des jeunes, au vivre ensemble, à la promotion d’une citoyenneté durable et européenne.
En plus d’une dotation financière, le prix offre aussi aux organisations lauréates un accompagnement personnalisé dispensé par les 19 structures de l’écosystème IYE qui mettent à disposition leur expertise et leur force de diffusion au niveau européen.
Quels sont les prix ?
- Un grand prix de 20 000 euros ;
- Un prix inspiration de 10 000 euros ;
- Un prix OFAJ de 15 000 euros.
Les organisations éligibles en France sont les associations ou les organisations à but non lucratif françaises ayant comme bénéficiaires des jeunes lycéens, étudiants ou jeunes en formation non encore insérés sur le marché du travail. Pour le grand prix et pour le prix inspiration, les projets doivent impliquer des jeunes d’au moins un pays de l’Union européenne en plus de la France autour de la citoyenneté et des thématiques d’intervention d’Inspiring Young Europeans. Pour le prix OFAJ, les projets doivent impliquer des jeunes français et allemands.
Les projets doivent obligatoirement prévoir une mobilité (physique, virtuelle ou hybride).
Pour plus d’information, consultez le guide de cet appel et candidatez sur la plateforme dédiée.
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Participez à l’enquête sur les objectifs de développement durable dans nos territoires !
Publié par Valentin Ceretto le lundi 27 mars 2023
Agriculture, affaires sociales, emploiLe Comité européen des Régions, l’OCDE et le Réseau de solutions pour le développement durable viennent de lancer une enquête qui vise à établir une carte géographique des villes et régions particulièrement actives sur les « objectifs de développement durable » (ODD).
En septembre 2015, les chefs d’Etat et de gouvernement se sont réunis à New York pour adopter un programme de développement durable à l’horizon 2030. Ce programme contient un plan d’action s’appuyant sur 17 objectifs, tels que l’égalité entre les sexes, un monde sans faim et la préservation des écosystèmes terrestres et aquatiques, entre autres.
En vue d’évaluer les progrès réalisés en Europe concernant la mise en place de ces objectifs de développement durable, une enquête a été lancée par l’OCDE, le Réseau des solutions pour le développement durable (SDSN) et le Comité européen des régions. Ainsi, l’information recueillie par le biais de cette enquête permettra de faire le point sur les progrès réalisés par les villes et les régions européennes en ce qui concerne la mise en œuvre des ODD, tout en analysant l’impact de la pandémie COVID-19 et de la guerre en Ukraine sur ceux-ci. Cette enquête se focalise notamment sur deux domaines spécifiques : celui de l’énergie et celui de l’alimentation, considérés comme des priorités politiques pour l’UE dans le contexte actuel.
Cette enquête s’adresse uniquement aux administrations infranationales (villes, départements et régions). Comptez environ 15 minutes pour y répondre. Le questionnaire est disponible dans toutes les langues de l’UE et il sera ouvert jusqu’au 7 avril.
Pour participer à cette enquête, consultez le site dédié.
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Lancement du Pôle européen du chanvre à Troyes
Publié par Gaëtan Claeys le lundi 27 mars 2023
Agriculture, affaires sociales, emploi Développement régional et urbainLe 2 février dernier, plus de 200 participants étaient réunis pour célébrer le lancement du Pôle européen du chanvre, après 4 années de mobilisation, d’échanges et d’apprentissages au sein d’un écosystème chanvre qui s’élargit chaque jour en Grand Est, comme en France et en Europe.
Cet événement convivial a accueilli un public varié : entreprises, collectivités, universités, centres de recherche, syndicats professionnels, réseaux de promotion, agriculteurs, associations… À l’image de la double dimension locale et internationale du Pôle, l’événement de lancement s’est déroulé à Troyes, dans l’Aube, et s’est inscrit dans une dimension nationale et mondiale avec la présence d’intervenants de France, de République tchèque, de Belgique, de Turquie et des États-Unis.
Fort de la légitimité de son écosystème, au cœur du principal bassin de production de chanvre en Europe (60% de la production française, 20% de la production européenne), le Pôle européen du chanvre vise à faire du territoire du Grand Est la référence européenne de l’économie du chanvre et à déployer un modèle de transition territoriale par la bioéconomie du chanvre. Ce projet, initié et soutenu activement par Troyes Champagne Métropole, arrive à une étape cruciale de déploiement et va donner lieu à la mise en œuvre de projets collectifs dédiés au développement de la production, des transformations et des usages du chanvre en Grand Est et au-delà.
La journée du 2 février a été rythmée par des témoignages inspirants autour des nombreuses valorisations du chanvre, de la coopération, des transitions territoriales et des nouveaux modèles de consommation. Les partenaires du Pôle européen du chanvre ont eu la possibilité de disposer d’un stand afin de mettre en avant leurs activités. Tout cela en présence d’élus de la Région Grand Est, des départements de l’Aube et de la Haute-Marne, de Troyes Champagne Métropole et de l’Université Reims Champagne Ardenne. La journée s’est terminée sur un moment fort avec la création du Pôle européen du chanvre lors de l’Assemblée générale constitutive de l’association de préfiguration, qui basculera en société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) en fin d’année.
Article proposé par Troyes Champagne Métropole
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