Première édition des prix européens de la production biologique
Première édition des prix européens de la production biologique
Publié par Valentin Ceretto le mercredi 9 mars 2022
Agriculture, affaires sociales, emploiLa première édition des prix en faveur de la production bio vient d’être présentée par la Commission européenne et vous pouvez candidater en ligne du 25 mars jusqu’au 8 juin.
Les candidatures pour la première édition du prix européen de la production biologique seront ouvertes du 25 mars au mercredi 8 juin. Ce prix est co-organisé par la Commission européenne, le Comité économique et social européen, le Comité européen des régions, COPA-COGECA et IFOAM Organics Europe. Ce prix, sans dotation financière pour les lauréats, comporte six catégories différentes :
- Meilleur agriculteur biologique et meilleure agricultrice biologique ;
- Meilleure région biologique ;
- Meilleure ville biologique ;
- Meilleur biodistrict biologique ;
- Meilleure PME biologique ;
- Meilleur(e) détaillant(e) de produits alimentaires biologiques ;
- Meilleur restaurant biologique.
Le prix seront décernés le 23 septembre 2022 lors de la Journée européenne du bio, les lauréats lors de cette soirée n’auront pas une récompense financière, mais plutôt une reconnaissance de l’excellence des projets gagnants, ainsi qu’une plus grande visibilité pour ceux-ci.
Pour plus d’information sur ce prix et la procédure pour y candidater, consultez le site internet dédié et la guide d’orientation du concours.
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Nouveau prix européen pour les projets qui contribuent à l’industrie 5.0
Publié par Virginie Manfroni le lundi 7 mars 2022
Agriculture, affaires sociales, emploi Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé Recherche, innovation, enseignement supérieurLa Commission européenne a lancé son premier prix « Industrie 5.0 » pour promouvoir les projets européens contribuant à construire l’avenir de notre industrie qui doit être « plus centrée sur l’humain, plus durable et plus résiliente ».
L’Union européenne a fait de la double transition verte et numérique, les moteurs de sa relance pour laquelle l’industrie est essentielle. Dans cette perspective, la Commission européenne souhaite encourager le développement de l’industrie 5.0, dont elle précise sa vision dans un rapport intitulé « Towards a sustainable, human-centric and resilient European industry » (« Vers une industrie européenne durable, centrée sur l’humain et résiliente ») publié en avril 2021. Egalement appelée cinquième révolution industrielle, cette vision encourage la promotion d’une activité industrielle qui ne se concentre pas essentiellement sur des objectifs techniques ou économiques liés à la productivité et à l’efficacité, mais qui cherche également à répondre à d’autres objectifs essentiels tels que le bien-être du travailleur et la durabilité. L’industrie 5.0 représente par ailleurs un nouveau modèle d’interaction entre les êtres humains et les machines. Enfin, après la crise sanitaire traversée depuis 2020, l’industrie 5.0 cherche aussi à se baser sur des stratégies solides de résilience, pour garantir la continuité du secteur industriel et sa capacité à faire face à des interruptions et perturbations soudaines.
Pour accompagner ce développement de l’industrie 5.0 au sein de l’UE, la Commission européenne a lancé, pour la première fois, un prix récompensant les projets financés par l’UE qui font progresser la vision de l’industrie 5.0 et qui présentent une solution convaincante et inspirante, répondant aux trois principaux piliers de l’industrie 5.0 :
- la durabilité, en contribuant à développer des systèmes de production basés sur les énergies renouvelables, et des processus circulaires qui réutilisent et recyclent les ressources naturelles, afin de participer à l’objectif de réduire les émissions de carbone de 55 % d’ici à 2030.
- l’humain d’abord, en le plaçant au centre du modèle de production, avec l’utilisation de nouvelles technologies, au service de l’humain.
- la résilience, en palliant à la fragilité des industries face aux changements géopolitiques et aux catastrophes naturelles.
Le lauréat, qui sera connu lors des « Journées de la Recherche et de l’innovation » (JRI) prévues en juin 2022, recevra un soutien en matière de communication de la part de la Commission européenne, notamment la préparation d’une vidéo promotionnelle, une publicité sur les réseaux sociaux via les canaux de la Commission européenne et un article dans le magazine Horizon.
Pour être éligibles, les projets doivent avoir obtenu un financement soit d’Horizon 2020, soit d’Horizon Europe, soit de l’Institut européen d’innovation et de technologie (EIT) et doivent avoir officiellement débuté à partir du 31 août 2018. La date limite de soumission est fixée au 1er avril 2022.
Plus d’informations sur le prix et le formulaire de candidature se trouvent sur la page officielle de la Commission européenne, ainsi que le règlement du concours .
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Participez au prix du citoyen européen 2022 !
Publié par Valentin Ceretto le mercredi 2 mars 2022
Agriculture, affaires sociales, emploiLe Parlement européen a ouvert l’appel à candidatures pour l’édition 2022 du Prix du citoyen européen qui vise à récompenser les initiatives qui œuvrent en faveur de la coopération et de la promotion des valeurs européennes.
L’appel est ouvert jusqu’au 18 avril 2022 à tous les citoyens, associations et organisations qui souhaitent soumettre leur projet pour le Prix du citoyen européen, via une page dédiée.
Dans chaque État membre un jury national sélectionnera un maximum de cinq lauréats potentiels. Puis un jury européen choisira au moins un lauréat par pays.
L’année dernière, le Dialogue franco-allemand sur le renforcement de la coopération transfrontalière, porté notamment par la Région Grand Est, a été récompensé par le jury français, reconnu comme « lauréat français du Prix 2021 du citoyen européen ».
Pour candidater au prix 2022 du citoyen européen, consultez le site dédié ainsi que la plateforme des candidatures.
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A Troyes, le pôle européen du chanvre
Publié par Gaëtan Claeys le jeudi 20 janvier 2022
Agriculture, affaires sociales, emploi Développement régional et urbain GénéralLe « Pôle européen du chanvre », à Troyes, a pour ambition de faire du territoire du Grand Est la référence européenne dans le domaine de l’économie du chanvre. Pour cela, il est impératif de développer de nouveaux marchés à forte valeur-ajoutée et de ramener les transformations industrielles du chanvre sur le territoire français, et plus particulièrement en Grand Est.
Le pôle vise à créer une organisation innovante qui permette de fédérer et faire vivre l’écosystème chanvre, sur le territoire et au-delà, en faisant le pari de la coopération entre les acteurs des différentes filières qui le composent, de l’amont agricole à l’aval industriel.
La structure sera créée courant 2022 et a déjà mobilisé plus de 250 parties prenantes (agriculteurs, entreprises des différents marchés d’application, centres de R&D, universités, collectivités, organismes de promotion…) autour de ses travaux de co-construction d’un écosystème coopératif territorial autour du chanvre.
Ce projet est majoritairement financé par des fonds européens, dans le cadre des « Groupes opérationnels » du « Partenariat européen pour l’innovation agricole » (PEI-AGRI) du FEADER (664 000 €), et soutenu par la Région Grand Est et Troyes Champagne Métropole.
Pour plus d’informations :
- Site internet du pôle
- Page LinkedIn
- Contact :
Article proposé par Troyes Champagne Métropole
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Participez au prix des capitales européennes de l’inclusion et de la diversité !
Publié par Valentin Ceretto le jeudi 9 décembre 2021
Agriculture, affaires sociales, emploiLa Commission européenne vient de lancer la première édition de ce prix, qui vise à rendre les villes européennes plus inclusives et tolérantes. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 janvier 2022.
Afin d’encourager la création de sociétés plus justes et inclusives, l’exécutif européen vient de présenter un prix pour récompenser les villes européennes œuvrant en faveur de l’égalité de traitement et contre les discriminations existantes, en raison de l’orientation sexuelle, de l’âge, d’un handicap, etc. Cette nouvelle initiative vient compléter la célébration annuelle du Mois européen de la diversité, qui a pour objectif de sensibiliser à l’importance de la diversité et de l’inclusion, tant sur le lieu de travail que dans l’ensemble de nos sociétés. Pour l’édition de cette année, l’accent a été mis sur la diversité ethnique.
Les candidatures doivent être présentées par un représentant officiel et sont ouvertes à toutes les autorités publiques au sein de l’UE, y compris les régions, les départements et les villes. La date limite de candidature est le 15 janvier 2022. Enfin, une cérémonie de remise des prix sera célébrée le 28 avril.
Pour candidater en ligne au prix des capitales européennes de l’inclusion et de la diversité, veuillez consultez le site dédié ainsi que la note d’orientation pour les candidats.
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Donnez votre avis sur la durabilité du système alimentaire de l’UE
Publié par Valentin Ceretto le vendredi 8 octobre 2021
Agriculture, affaires sociales, emploiDans le cadre de sa stratégie « de la ferme à la table » de 2020, la Commission européenne débute ses réflexions sur un système alimentaire plus durable, vient de publier une feuille de route à ce sujet et d’ouvrir une période de contribution jusqu’au 26 octobre prochain. Cette phase sera suivie d’une consultation publique de 12 semaines (prévue pour le 1er trimestre 2022) et ensuite de la présentation de la part de la Commission européenne de sa proposition de règlement en faveur d’un système alimentaire durable. Cette publication est prévue pour le 4ème trimestre 2023.
Dans le cadre de cette initiative, les nouvelles mesures pourraient porter sur:
- L’étiquetage de durabilité des produits alimentaires;
- Des critères minimaux applicables aux marchés publics de denrées alimentaires en vue d’assurer la durabilité de ces marchés;
- La gouvernance et les mesures de suivi.
Pour obtenir plus d’informations à ce sujet et donner votre avis sur la feuille de route de la Commission européenne, rendez-vous sur la page dédiée.
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Un nouveau plan d’action pour l’avenir des zones rurales
Publié par Valentin Ceretto le vendredi 2 juillet 2021
Agriculture, affaires sociales, emploiLa Commission européenne vient de publier sa vision des zones rurales à l’horizon 2040, qui prévoit l’élaboration d’un plan d’action et d’un pacte rural.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen affirmait en juillet 2019 que « nos zones rurales constituent le tissu de notre société et sont le cœur battant de notre économie ». Afin de faire de ces territoires des lieux dynamiques et de favoriser leur développement économique et social, l’exécutif européen vient de présenter sa stratégie à long terme pour les zones rurales à l’horizon 2040.
Cette initiative souligne le rôle essentiel des zones rurales pour l’Europe -il faut rappeler que plus de 80% du territoire de l’Union est considéré comme rural- et signale ses principaux défis, comme le dépeuplement et le vieillissement de la population, le manque d’infrastructures publiques et d’accès aux services sociaux et de santé ou encore l’insuffisance des transports et une faible connectivité numérique.
Pour relever ces défis et aider à revitaliser les zones rurales en Europe, la Commission européenne compte élaborer un plan d’action avec des initiatives et des projets concrets à mettre en place, comme la création d’une plateforme unique d’information sur les projets existants et les possibilités de financement pour ces territoires, la mise en place d’un mécanisme de « test rural » permettant d’évaluer les effets anticipés des principales initiatives législatives de l’UE sur ces zones ou encore l’instauration d’un observatoire rural au sein de la Commission européenne, afin d’améliorer la collecte et l’analyse des données sur les communautés rurales.
En outre, la Commission européenne présentera son « pacte rural », élaboré en collaboration avec les acteurs concernés, d’ici la fin de 2021. Cette démarche permettra de mobiliser autour de la table les différentes parties intéressées aux niveaux européen, national, régional et local afin de soutenir les objectifs présentés dans la vision et favoriser la cohésion économique, sociale et territoriale. Avant fin 2023, la Commission européenne entend faire le point sur les actions réalisées dans les programmes de soutien en faveur des zones rurales financés par l’UE et les États membres dans le cadre de la PAC et de la politique de cohésion. Cette réflexion servira de base à l’élaboration d’un rapport en 2024, sur la base de la mise en œuvre du plan d’action rural de l’UE.
Pour l’élaboration de cette stratégie sur les zones rurales, l’exécutif européen a tenu compte des réponses des citoyens et des organisations à la consultation publique lancée par la Commission européenne l’année dernière afin de recueillir le point de vue des acteurs du monde rural.
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Réforme de la PAC : l’accord politique enfin trouvé !
Publié par Valentin Ceretto le jeudi 1 juillet 2021
Agriculture, affaires sociales, emploiLa nouvelle Politique agricole commune entrera en vigueur en janvier 2023 pour une période de 5 ans, avec un budget alloué de 386 milliards d’euros.
Presque trois ans après le début des négociations sur la réforme de la PAC post-2020, les institutions européennes ont conclu un accord sur le futur de la Politique agricole commune. Vendredi 25 juin, les Etats membres, le Parlement européen et la Commission européenne sont arrivés à un compromis sur les questions les plus sensibles, notamment en ce qui concerne l’architecture verte de la PAC et les plans stratégiques. Cet accord a été ratifié par les Etats membres dès la réunion du conseil des ministres de l’agriculture du 28 juin.
Parmi les principales nouveautés de la Politique agricole commune à partir de 2023, il faut souligner le renforcement de la lutte contre le changement climatique, grâce notamment à l’introduction d’un nouvel instrument de verdissement de l’agriculture européenne appelé « éco-régimes » qui permet de récompenser les pratiques les plus durables et favorables à l’environnement, ainsi que la mise en place d’un nouveau modèle de gestion de la PAC, offrant une plus grande flexibilité aux Etats membres. Ainsi, il a été décidé que les États membres doivent consacrer au moins 25 % de leur budget d’aide au revenu aux éco-régimes. Pour 2023 et 2024, une période transitoire de 20% est prévue, qui devra être compensée par la suite. Pour ce qui est du fonds dédié au développement rural, 35 % des ressources au sein du 2ème pilier doivent être destinées à des mesures axées sur l’environnement, le climat et le bien-être des animaux.
Sur le modèle de gestion, chaque pays de l’Union est tenu de soumettre un plan stratégique sur la programmation de la PAC 2023 – 2027 à la Commission européenne définissant les interventions et les modalités de mise en œuvre de la PAC à l’échelle nationale, sur la base d’un ensemble d’objectifs et d’indicateurs communs. Ensuite, celle-ci devra examiner et valider les propositions stratégiques reçues. Il est prévu que tous les Etats membres puissent avoir envoyé leur plan stratégique en fin d’année 2021, de sorte que l’exécutif européen dispose d’environ six mois pour les évaluer et les approuver à temps avant le démarrage de la nouvelle programmation en 2023. Notre pays pourrait présenter déjà une première version du plan stratégique à la fin de cet été, suivie par une consultation auprès des parties intéressées à l’autonome, selon ce qui a été indiqué cette semaine par le cabinet du ministre de l’Agriculture. L’objectif du gouvernement est d’envoyer aux autorités européennes une version consolidée « au plus tard au 1er janvier 2022 ».
Une autre nouveauté de cette programmation pour après 2022 est l’introduction d’une « dimension sociale de la PAC », c’est-à-dire un nouveau dispositif qui permette de sanctionner les employeurs du secteur agricole ne respectant pas les droits des travailleurs. Cette disposition sera facultative en 2023, puis obligatoire en 2025. En outre, afin de soutenir les petites et moyennes exploitations, chaque pays de l’Union devra consacrer au moins 10 % des paiements directs à des paiements redistributifs, En ce qui concerne les aides aux jeunes agriculteurs, ils se verront accorder 3% des paiements directs.
Il ne reste plus maintenant pour l’adoption finale et l’entrée en vigueur des trois règlements de la PAC post-2020 qu’à attendre l’adoption du texte par le Parlement européen, d’abord en commission parlementaire puis en séance plénière.
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Mai : le mois européen de la diversité
Publié par Gaëtan Claeys le lundi 31 mai 2021
Agriculture, affaires sociales, emploiLe 1er mai dernier, la Commission européenne a lancé le mois européen de la diversité, en coopération avec la plateforme européenne des chartes de la diversité.
Ce mois vise à célébrer les efforts déployés pour promouvoir la diversité sur le lieu de travail et dans la société à travers des évènements en tout genre, à destination du grand public, organisés par les signataires des chartes, mais pas uniquement. Cette année, l’initiative était davantage axée sur la diversité ethnique (langues, religions etc.).
Le but est de promouvoir la diversité et l’inclusion et de lutter contre la discrimination à travers des mesures allant au-delà des législations actuellement en place.
26 chartes nationales de la diversité ont été établies en Europe par la plateforme européenne des chartes de la diversité depuis 2004, représentant plus de 12 000 organisations signataires et plus de 16 millions de salariés. Elles soutiennent et encouragent les bonnes pratiques en matière de gestion de la diversité parmi des milliers d’entreprises, d’institutions publiques et d’associations européennes.
En Grand Est, la Charte de la Diversité compte plus de 400 signataires.
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Le Sommet de Porto donne un coup de pouce à l’Europe sociale
Publié par Valentin Ceretto le mercredi 12 mai 2021
Agriculture, affaires sociales, emploiCet événement phare de la présidence portugaise, conçu pour avancer sur la dimension sociale de l’Europe, a abouti à la signature d’une déclaration commune des participants.
Le Portugal, à la tête de la présidence tournante du Conseil de l’UE pour les six premiers mois de cette année, a placé l’agenda social au sommet des priorités de son mandat. Pour avancer sur ces enjeux, un sommet social a été organisé par les autorités portugaises les 7 et 8 mai, à Porto, ville portuaire et industrielle au nord du pays.
A l’issue de cette rencontre, une déclaration a été présentée et signée par les participants au sommet, dans laquelle ils s’engagent à agir pour construire une Europe plus inclusive et plus sociale, en transformant les principes du Plan d’action du socle européen des droits sociaux en actions concrètes afin d’enclencher une reprise forte, équitable et génératrice d’emplois sur notre continent. Ce Plan d’action du socle européen des droits sociaux, présenté début mars par la Commission, compte trois objectifs clés à atteindre d’ici 2030 : un taux minimum de 78% des personnes de 20 à 64 ans ayant un emploi, la participation annuelle à des formations pour au moins 60% des adultes en Europe et la diminution d’au moins 15 millions des personnes en risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en Europe.
L’événement a eu lieu sous format hybride, ce qui veut dire que la majorité des personnalités politiques ont assisté physiquement au sommet, tandis que d’autres, comme la chancelière allemande Angela Merkel ou le premier ministre néerlandais Mark Rutte y ont participé à distance, par visioconférence. En plus des chefs d’Etat ou de Gouvernement, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Parlement européen David Sassoli ou encore Charles Michel, président du Conseil européen ont aussi participé à cet événement. Par ailleurs, plusieurs organisations et partenaires sociaux au niveau européen ont pu participer au sommet et partager leur point de vue et leurs recommandations pour faire progresser le domaine social en Europe, en travaillant dans la création d’emplois de qualité, l’égalité des chances et la réduction de la pauvreté et de l’exclusion au sein de l’Union.
Dès le début du sommet, le premier ministre portugais Antonio Costa a insisté sur la nécessité de passer des mots à l’action en ce qui concerne la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux, signé par les gouvernements de l’UE lors du sommet célébré dans la ville suédoise de Göteborg, fin 2017. Mention a aussi été faite des conséquences néfastes, non seulement sanitaires mais aussi économiques et sociales, de la crise du covid-19 pour notre continent, pour enfin rappeler que tous les moyens au niveau européen doivent être utilisés pour lutter contre les inégalités sociales, qui se sont aggravées depuis le début de la pandémie.
Pour sa part, le président de la République Emmanuel Macron a indiqué que le Conseil, sous présidence française du 1er janvier au 30 juin 2022, entend placer l’agenda social au centre de ses priorités, avec des avancées dans les questions liées au salaire minimum, aux travailleurs détachés ou encore aux travailleurs de plateformes, sans oublier le volet fiscal.
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