Semaine européenne de l’énergie propre : devenez partenaire de l’édition 2021
Semaine européenne de l’énergie propre : devenez partenaire de l’édition 2021
Publié par Gaëtan Claeys le jeudi 15 avril 2021
Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santéOrganisée par l’Agence exécutive européenne pour le climat, les infrastructures et l’environnement (CINEA), en étroite collaboration avec la Direction générale de l’énergie, la semaine européenne de l’énergie durable (EUSEW) est un évènement d’un mois rassemblant une série d’activités promouvant un avenir énergétique sûr et durable pour l’Europe.
La conférence, qui se tiendra en ligne du 25 au 28 octobre 2021, rassemblera autorités publiques, entreprises privées, ONG et consommateurs pour promouvoir des initiatives visant à se tourner vers les énergies renouvelables. Pendant plusieurs jours un certain nombre de sessions (table ronde, présentation, atelier…) d’une durée 90 minutes rythmeront les débats sur les questions d’énergie durable et débattent des nouveaux développements politiques, des meilleures pratiques et des nouvelles idées.
Un appel à candidature pour l’organisation d’un évènement dans le cadre de cette conférence est ouvert jusqu’au 10 mai, 17h00. Pour toute question concernant les sessions de la conférence, n’hésitez pas à contacter le secrétariat de l’EUSEW à l’adresse : .
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COVID 19 : Une feuille de route pour une levée progressive des restrictions de circulation
Publié par Gaëtan Claeys le vendredi 2 avril 2021
Environnement, climat et santéLe 17 mars, la Commission européenne a publié une stratégie visant à accompagner la mise en place d’un processus concerté au niveau européen pour lever graduellement les restrictions de circulation, mais également le déploiement d’un cadre technique et juridique partagé des outils d’aide à la sortie de crise, le maître mot restant la sécurité et le renforcement de la coopération entre les Etats membres
Les mesures de surveillance et de contrôle de l’épidémie seront renouvelées et renforcées.
L’approche commune promue aura vocation à s’appuyer sur le centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Celui-ci développe actuellement un nouvel outil en ligne, qui sera disponible dès avril, en vue d’aider les Etats membres à apprécier la situation sanitaire et , notamment par le biais de simulations en fonction de la situation épidémiologique, à adapter les décisions prises au plus près de l’évolution de la diffusion du virus.
Cette stratégie commune aidera également le processus à progresser sur la base d’une confiance mutuelle entre les États membres.
Les tests et l’identification des cas contacts resteront des outils essentiels. Cela sera particulièrement important dans la phase de réouverture, afin de garantir que tout cluster soit identifié le plus tôt possible. La Commission annonce qu’il sera prochainement possible d’effectuer des tests soi-même, grâce à des kits dédiés qui seront mis sur le marché. L’ECDC a par ailleurs publié un guide d’utilisation de ceux-ci. Elle annonce également la mise à disposition de 20 millions de tests antigéniques. En outre, chaque Etat Membre sera tenu d’assurer un contrôle renforcé des eaux usées pour suivre l’évolution de la COVID-19 et de ses variants.
Des robots ultraviolets de désinfection seront mis à disposition, 12 millions d’euros seront investis à cet effet pour un déploiement dans les États membres au cours de l’année 2021.
Les « certificats verts » seront également un élément clé à part entière de cette stratégie.
Enfin, cette stratégie rappelle l’attention particulière à porter aux secteurs du tourisme et de la culture. Le site ReOpen EU, lancé l’année dernière pour accompagner la reprise du tourisme, fera l’objet d’une promotion renforcée. Le tourisme culturel et durable fera lui aussi l’objet d’une campagne de communication plus poussée, notamment via le biais des réseaux sociaux.
Parallèlement, un « label sanitaire » sera élaboré pour le tourisme européen, en coopération avec les Etats Membres, en vue de rassurer les voyageurs. La Commission mettra prochainement à disposition un guide des financements pour aider les acteurs du tourisme à identifier les sources de financement de l’UE les plus pertinentes pour leurs projets.
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Vers la reprise des déplacements en Europe grâce à un « certificat vert numérique » ?
Publié par Gaëtan Claeys le vendredi 2 avril 2021
Environnement, climat et santé Mobilités, tourisme et cultureLe 17 mars, la Commission européenne a publié une proposition législative visant à créer un document gratuit appelé « certificat vert numérique », présentant une approche unifiée au niveau européen pour faciliter la libre circulation sur le territoire de l’UE. Le certificat vert vise à permettre aux Européens de pouvoir attester de leur immunité pour « voyager cet été en toute sécurité et avec le moins de restrictions possible », a déclaré le Commissaire européen chargé de la justice, M. Didier Reynders.
Le document permettrait la reprise des déplacements des citoyens de l’UE en fournissant la preuve de l’immunité de son porteur, s’il a été vacciné contre la COVID-19, a été testé négatif, ou a développé des anticorps après s’être remis de la maladie. Ce certificat serait disponible sous format numérique ou papier et authentifié par un code QR. Grâce à celui-ci, les voyageurs se rendant d’un État membre à un autre seraient exemptés de la totalité ou d’une partie des restrictions imposées (quarantaine, tests…), ce qui pourrait permettre aux Européens de voyager au sein du continent et au secteur touristique de relancer ses activités.
Cependant, les Etats seront toujours libres de décider quelles restrictions peuvent être levées pour les voyageurs. Par ailleurs, le certificat vert numérique n’aurait pas vocation à devenir obligatoire, afin d’éviter tout risque de discrimination à l’égard de certains pays ou personnes non-immunisées. « Tous les citoyens de l’UE ont le droit fondamental à la libre circulation dans l’UE et ce droit s’applique indépendamment du fait qu’ils soient vaccinés ou non », rappelle la Commission européenne. Si un État membre devait maintenir l’obligation pour les détenteurs d’un certificat vert numérique de se soumettre à une quarantaine ou à des tests, il devrait en informer la Commission européenne et tous les autres États membres et justifier les raisons de ces mesures.
Dans sa proposition, la Commission européenne souligne que le système des certificats verts numériques est une mesure temporaire, qui sera suspendue lorsque l’Organisation mondiale de la santé (OMS) aura déclaré la fin de l’urgence sanitaire internationale liée à la COVID-19.
La proposition est maintenant discutée par les États membres et par le Parlement européen, en procédure d’urgence, afin d’obtenir un accord rapide et une mise en œuvre d’ici l’été.
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Climat: une nouvelle stratégie vers plus de résilience
Publié par Gaëtan Claeys le vendredi 26 février 2021
Environnement, climat et santéCe mercredi 24 février, la Commission européenne a publié sa stratégie pour l’adaptation aux changements climatiques, une actualisation de sa communication de 2013 sur le sujet. Au-delà des mesures d’atténuation du changement climatique, qui certainement ne suffiront pas à enrayer le changement climatique, cette stratégie propose des mesures d’adaptation afin de faire face à ses conséquences. Elles se concentrent sur la compréhension des causes et des effets, la planification et l’action à long terme.
À défaut de proposer de nouvelles grandes initiatives concrètes sur ce sujet, cette stratégie permet de remettre en perspective les diverses actions en cours et à venir pour atteindre les objectifs européens suivants:
- Améliorer les connaissances autour des impacts des changements climatiques
- Renforcer la planification et la gestion des risques
- Accélérer le déploiement d’actions mêlant innovation et prévention
- Mettre en place des solutions naturelles pour contrer les dangers
Des décisions soutenues par la science
Malgré les progrès réalisés, de grandes lacunes subsistent dans nos connaissances en matière d’adaptation. La prise de décision sera facilitée en s’appuyant sur des données scientifiques sûres, en écartant les incertitudes. Grâce à son expérience des programmes-cadres pour la recherche et l’innovation (avec notamment Horizon Europe et le programme Europe Numérique), l’Union bénéficie de données qualitatives. En outres, les données des secteurs privé et public doivent être enregistrées, collectées et partagées sur le nouveau Risk Data Hub de manière complète et harmonisée. Le site Climate ADAPT centralisera également diverses sources de données fiables sur les impacts climatiques et l’adaptation, en tant que mécanisme de suivi et de notification. Cette plateforme accueillera notamment le nouvel observatoire du climat et de la santé.
La transformation numérique est essentielle pour atteindre les objectifs d’adaptation du Green Deal. Le programme d’observation Copernicus facilitera l’utilisation de données scientifiques et aidera à développer des services, tels que l’attribution des phénomènes extrêmes au réchauffement climatique. Il est effectivement indispensable de comprendre les interdépendances entre le changement climatique, les écosystèmes et les services qu’ils fournissent.
Une implication à tout échelon
Malgré l’adoption de stratégies et de plans d’adaptation nationaux par les Etats membres, les mesures demeurent inégales. Les stratégies d’adaptation resteront des instruments importants. Les autorités nationales, régionales et locales devraient les développer davantage. La Commission européenne soutiendra le renforcement des capacités administratives des États membres en vue de la mise en œuvre de politiques d’adaptation par l’intermédiaire de son instrument d’appui technique.
Pour finir, l’UE soutiendra les efforts d’adaptation au niveau international. Les changements climatiques menacent les populations locales, mais les plus pauvres sont les plus touchés et les moins capables d’y faire face. Les effets du changement climatique se propagent au-delà des frontières. Ils représentent également une menace pour la paix et la sécurité. La Commission européenne propose donc de dynamiser la coopération transfrontalière pour y faire face. Le « pacte des maires de l’UE » sera revu pour mieux aider les collectivités locales et régionales dans leurs actions.
Des solutions naturelles pour faire face aux menaces
La Commission européenne donne ici la réplique à plusieurs stratégies existantes. Les solutions mentionnées concernent la gestion durable des eaux et des sols. Une utilisation durable de l’eau nécessite des transformations dans tous les secteurs. La Commission européenne accordera la priorité à cette question grâce à l’engagement renforcé de la stratégie commune de mise en œuvre des directives-cadre sur l’eau et sur les inondations. Elle proposera des solutions naturelles pour l’éliminationdu carbone. Cela comprend la comptabilisation des émissions et la certification des réductions d’émissions dans les prochaines initiatives. Les sols quant à eux feront prochainement l’objet d’une stratégie dédiée.
Pour favoriser l’atteinte des objectifs ambitieux, de nombreuses sources de financement seront disponibles : le FSE+, Erasmus+ ou même la facilité pour la reprise et la résilience financeront la requalification et la formation des différents corps de métier concernés. En ce qui concerne les projets et démarches améliorant la capacité à faire face au changement climatique, appelée « résilience climatique », le programme LIFE, la Politique Agricole Commune, InvestEU et les fonds structurels peuvent entrer en jeu. Les programmes Europe Numérique et Horizon Europe couvriront quant à eux les projets d’innovation de pointe.
Le Grand Est concerné
En France et dans le Grand Est les effets du changement climatique se font déjà ressentir. Ainsi, la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) relève notamment d’ores et déjà les effets suivants :
- Les sécheresses se font plus fréquentes et les températures sont en hausse. (Certains experts du GIEC annoncent jusqu’à 50°C en été en 2050.)
- Les précipitations se font plus importantes mais moins efficaces en terme de rétention de l’eau dans les sols. Le risque d’inondations est accru mais le degré de gravité reste incertain.
- La viticulture et l’agriculture sont particulièrement touchées et auront davantage besoin d’irrigation. Cela impacte également le rendement économique.
- L’aspect sanitaire est lui aussi en jeu, avec des problèmes de santé accrus. Ils sont liés à la pollution de l’air mais aussi aux chaleurs plus intenses.
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Une Europe unie pour vaincre le cancer
Publié par Gaëtan Claeys le jeudi 11 février 2021
Environnement, climat et santéLe 3 février, veille de la journée mondiale de la lutte contre le cancer, la Commission européenne a dévoilé son « plan européen pour vaincre le cancer ». Ce document prévoit un budget de 4 milliards d’euros, notamment à travers les projets liés à la lutte contre le cancer dans les programmes « Horizon Europe » et « UE pour la santé » ainsi qu’un découpage en 4 thématiques et 10 objectifs concrets.
Le premier domaine est la prévention qui reste l’action la moins couteuse. Elle sera axée sur la consommation de tabac et d’alcool mais aussi sur l’alimentation grâce à une campagne « HealthyLifestyle4all » à venir. D’autres facteurs seront abordés comme la pollution de l’environnement (particulièrement la pollution de l’air), et un objectif de vaccination de 90% des jeunes filles et garçons a été fixé pour lutter contre les cancers d’origine bactérielle comme le papillomavirus entrainant le cancer du col de l’utérus ou les hépatites B ou C pouvant causer le cancer du foie ou de l’estomac. La recherche et l’innovation seront indispensable pour continuer à établir les causes de nombreux cancers et la meilleure méthode pour les prévenir. Un Centre de connaissances sur le cancer sera créé afin de coordonner les initiatives scientifiques et techniques à l’échelle de l’Union
La deuxième thématique est celle de la détection précoce des cancers notamment par l’encouragement à effectuer les différents dépistages qui existent et en travaillant au développement de nouvelles méthodes de dépistage. Un nouveau programme de dépistage du cancer sera proposé, ainsi qu’une initiative européenne en matière d’imagerie sur le cancer. Le programme de dépistage mettra trois domaines clés en avant: l’accès, la qualité et les diagnostics.
Le troisième pilier concerne le diagnostic et le traitement et notamment le combat sur les inégalités qui persistent concernant l’accès aux traitements. Il s’agit de pouvoir assurer des soins de haute qualité ainsi que l’accès aux médicaments et la bonne formation du personnel médical. L’initiative « Diagnostic et traitement du cancer pour tous » sera lancée d’ici la fin de l’année afin d’améliorer l’accès à des diagnostics et des traitements innovants du cancer. D’autre part, « l’initiative européenne pour comprendre le cancer » (« UNCAN.eu ») contribuera à repérer les personnes vulnérables. Une attention et une vigilance particulière seront portées aux enfants atteints d’un cancer.
Le dernier axe relève de la qualité de vie des patients, même après leur guérison. Les personnes ayant survécu au cancer et leurs familles et leurs aidants peuvent rencontrer d’importantes difficultés et discriminations, qui pourraient souvent être évitées ou atténuées par la coopération entre les systèmes de santé, les systèmes de protection sociale ainsi que les employeurs. La Commission lancera l’initiative « Une vie meilleure pour les patients atteints d’un cancer », qui a pour objectif la création d’une carte à puce, d’ici 2022, dans laquelle les antécédents cliniques des personnes seraient résumés et qui permettrait de faciliter et de contrôler les soins de suivi et l’expérience des patients. Des aides seront notamment débloquées dans le cadre du FSE+.
Cette maladie non transmissible est la première cause de mortalité en Grand Est et pourrait devenir l’une des plus mortelles en Europe d’ici quelques années. Pour tenter d’éviter cela, le Grand Est dispose déjà d’objectifs en matière de lutte contre cette maladie à l’horizon 2023, comme des investissements accrus en matière de prévention et plus particulièrement la lutte contre le tabagisme, la facilitation des dépistages, la réduction des délais de diagnostics, l’évolution technologique, un meilleur accompagnement des patients et la continuité des soins.
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Le pacte européen pour le climat a besoin de vous !
Publié par Gaëtan Claeys le vendredi 5 février 2021
Environnement, climat et santéLa Commission européenne a lancé un appel à candidature pour inviter les citoyens et organisations à devenir les ambassadeurs du pacte européen pour le climat.
Démarche participative qui fait partie du Pacte Vert, le pacte européen pour le climat vise à créer un espace de partage et de débats autour des questions climatiques afin de permettre à chacun de s’informer sur le changement climatique, d’élaborer des solutions localement et de mettre en relation les acteurs engagés avec d’autres pour multiplier l’impact de ces solutions.
Les ambassadeurs ont vocation à assurer un lien renforcé entre la Commission européenne et les personnes intéressées afin d’inspirer ces dernières, de soutenir l’action en faveur du climat, mais également de mobiliser les personnes ou les organisations qui ne sont pas encore impliquées dans l’action pour le climat et ainsi de donner l’exemple.
Citoyens et organisations peuvent candidater pour devenir « ambassadeurs » de cette démarche durant un an.
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Appel à l’organisation d’évènements – Semaine Verte européenne 2021
Publié par Gaëtan Claeys le lundi 25 janvier 2021
Développement régional et urbain Environnement, climat et santéSemaine Verte Européenne 2021 – « Pollution zéro, pour une population et une planète en meilleure santé » : cette nouvelle édition qui se déroulera du 31 mai au 4 juin 2021 s’inscrira dans la préparation du plan d’action européen « Vers une ambition de pollution zéro pour Air, eau et sol » qui doit être adopté au cours de cette année, mais également d’autres initiatives européennes dans le cadre du Green Deal, telles que les initiatives sur le climat, la prochaine stratégie sur les substances chimiques, ainsi que dans le domaine de l’énergie, de l’industrie, de la mobilité, de l’agriculture, de la pêche, de la santé et de la biodiversité.
A cette occasion, un appel à organisation d’événements partenaires entre le 3 mai et le 13 juin est lancé. Il s’agit de journées d’information, portes ouvertes et visites guidés, séminaires et conférences, expositions… L’objectif est de permettre au plus grand nombre de contribuer aux débats, de mettre en valeur les initiatives locales et solutions existantes pour répondre à ce défi.
Proposez un événement partenaire jusqu’au 12 mars prochain.
Plus d’information et inscription : semaine verte européenne 2021
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LIFE+ : un accord 2021-2027 à 5,4 milliards d’euros
Publié par Gaëtan Claeys le lundi 25 janvier 2021
Environnement, climat et santéSur la période 2021-2027, le programme LIFE bénéficiera d’une augmentation importante de son budget avec 2 milliards d’euros supplémentaires par rapport à la période de programmation précédente. Cette augmentation doit aider l’Union européenne à atteindre ses ambitieux objectifs climatiques et environnementaux.
Seul instrument spécifiquement dédié à l’action environnementale, le programme LIFE 2021-2027 doit contribuer au passage vers une économie propre, circulaire, efficace sur le plan énergétique, à faible intensité de carbone et respectueuse du climat, y compris par la transition vers des énergies propres, afin de protéger et d’améliorer la qualité de l’environnement et d’arrêter et d’inverser la perte de biodiversité
Celui-ci sera divisé en 2 sous-programmes :
- Un programme dédié à l’environnement qui compte pour 65% de l’enveloppe soit 3,48 milliards d’euros, divisé en 2 sous-programmes « Nature et biodiversité » (2,14 milliards d’€) et « Economie circulaire et qualité de vie » (1,34 milliards d’€)
- Un programme consacré au climat qui représente 35% du budget soit 1,94 milliards d’euros, divisé en 2 sous-programmes « Mesures de mitigation et d’adaptation au changement climatique » (947 millions d’€) et « Transition énergétique » (997 millions d’€)
Les 6 parcs naturels du Grand Est recouvrent 15% du territoire régional. La Région a classé 25 sites en réserves naturelles régionales pour y assurer la protection de la biodiversité et s’est fixé des objectifs ambitieux dans le cadre de sa stratégie pour la protection de la biodiversité pour protéger davantage la faune et la flore, restaurer les milieux dégrader, en mobilisant un grand nombre d’acteurs.
Après l’adoption par les Ambassadeurs des Etats membres le 13 janvier et celui de la Commission Environnement du Parlement européen le 15 janvier, ce texte doit être prochainement définitivement adopté en plénière du Parlement européen et par le Conseil.
Le lancement des premiers appels LIFE 2021 devrait avoir lieu en avril, après la finalisation des lignes directrices, programme de travail annuel (2021) et multi-annuel (2021-2024) en mars.
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Transition énergétique : l’hydrogène en haut de l’affiche
Publié par Gaëtan Claeys le jeudi 17 décembre 2020
Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santéL’hydrogène semble commencer à s’imposer comme une solution incontournable pour atteindre la neutralité climatique d’ici 2050, que ce soit en Région, au niveau national ou européen.
Suite à l’adoption récente des stratégies européenne et française sur l’hydrogène, la Région Grand Est vient de publier 17 décembre dernier sa propre stratégie de déploiement de l’hydrogène.
Grâce à son importante production d’énergies renouvelables (1ère région française pour la méthanisation, 2ème pour l’éolien, forte production hydroélectrique), le Grand Est se trouve en bonne position pour produire de l’hydrogène renouvelable et servir de modèle en France et en Europe.
La Région se fixe comme priorité le développement de l’hydrogène renouvelable et son utilisation dans les secteurs de la « mobilité lourde » (bus, camions, péniches, etc.) et de l’industrie.
La stratégie régionale prévoit ainsi d’ici 2030 de produire 90 000 tonnes par an d’hydrogène renouvelable, en développant l’équivalent de 600MW d’électrolyseurs, de déployer 5 unités de productions massives d’hydrogène, de lancer un projet de démonstration de transport d’H2 par hydrogénoduc et enfin de lancer un projet de démonstration de stockage d’H2 par cavité saline.
Certains projets, en développement ou déjà lancés (ex. MosaHyc en Moselle, FaHyence à Sarreguemines, Hycologie à Thann ou encore Mhyrabel à Audun-le-Roman) pourraient bénéficier de cette nouvelle dynamique régionale et européenne, ainsi que des nouvelles sources de financement liées au budget pluriannuel européen 2021-2027 et au Pacte Vert européen.
Pour être en pointe sur le développement de l’hydrogène et bénéficier de l’expérience d’autres acteurs européens, la Région Grand Est vient de rejoindre « l’Alliance européenne pour un hydrogène propre », lancée par la Commission européenne pour mettre en réseau les acteurs clefs et faciliter le développement de nouveaux projets.
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Mobilisation des talents sans précédent pour le vaccin contre la COVID-19
Publié par Gaëtan Claeys le jeudi 17 décembre 2020
Environnement, climat et santéAlors que les Etats Membres entameront leurs campagnes de vaccination dès janvier 2021, l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) a tenu le 11 décembre une conférence sur le développement du vaccin, en vue de rassurer les citoyens européens et de lutter contre les fausses informations. Les laboratoires développement les vaccins selon le procédé classique des 3 étapes (pré-études, essais non-cliniques puis essais cliniques), selon un cahier des charges strict avec un souci de transparence maximal. Les revues continues de l’EMA ont nettement accéléré ceci, raccourcissant considérablement les délais d’élaboration et atteignant un record de rapidité. 2 types vaccins différents devraient être prochainement disponibles : un vaccin dit « classique » contenant une partie du virus rendue inoffensive, et un vaccin sous forme de thérapie génique, plus innovant. Les recherches sur les possibles effets secondaires sont en cours et celles-ci pourront être suivies sur le portail EudraVigilance (la base de données européenne des effets secondaires suspects). Notons que l’EMA continuera de communiquer sur l’évolution de la pandémie sur son site, via un portail dédié. Au-delà, elle alimente également le portail européen d’information sur la vaccination (informations disponibles dans toutes les langues de l’UE).
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