Conférence sur l’Avenir de l’Europe : Strasbourg se mobilise
Conférence sur l’Avenir de l’Europe : Strasbourg se mobilise
Publié par Gaëtan Claeys le lundi 14 mars 2022
Développement régional et urbain GénéralAlors que s’achève la Conférence sur l’avenir de l’Europe, lancée le 9 mai dernier à Strasbourg, siège du Parlement européen, les citoyens et citoyennes de Strasbourg et de l’Eurométropole ont souhaité adresser un « Appel de Strasbourg » aux institutions de l’Union européenne.
L’appel de Strasbourg, c’est :
- un appel pour réaffirmer le rôle et la place de Strasbourg comme capitale européenne des droits humains et siège des institutions,
- un appel en faveur d’une Europe libre unie, plus verte et plus démocratique.
Ce texte est le fruit d’un travail mené au sein de l’Agora Strasbourg Capitale européenne, instance participative et consultative qui fédère depuis 2020 l’ensemble des acteurs et actrices du territoire autour des enjeux liés au statut européen de Strasbourg.
Cet Appel est aujourd’hui proposé à la signature de toutes celles et de tous ceux qui souhaitent se mobiliser pour l’avenir de l’Europe, à l’heure où la paix sur notre continent est remise en cause par l’attaque militaire de la Russie. Plus que jamais, le message de Strasbourg l’Européenne n’aura eu autant de nécessité et d’acuité.
Afin de diffuser et signer l’Appel de Strasbourg, rendez-vous ici : https://www.strasbourg.eu/appel-de-strasbourg
Article proposé par l’Eurométropole de Strasbourg.
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Frans Timmermans à la rencontre des jeunes du Grand Est
Publié par Virginie Manfroni le jeudi 3 mars 2022
Environnement, climat et santé Général Mobilités, tourisme et culture Recherche, innovation, enseignement supérieurFrans Timmermans, premier vice-président exécutif de la Commission européenne, en charge du Pacte vert pour l’Europe, était à Nancy le mercredi 9 mars 2022, pour participer à un « dialogue citoyen » organisé par le Centre européen universitaire de Nancy – CEU (Université de Lorraine), la Ville de Nancy et la Métropole du Grand Nancy.
A l’heure de la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE), Nancy accueillait Frans Timmermans pour un dialogue avec les citoyens, le 9 mars dernier, dans les Grands Salons de l’Hôtel de Ville. Démarche proposée par la Commission européenne pour donner la parole aux Européens, ces « dialogues citoyens » permettent à celles et ceux qui le souhaitent de partager leur avis sur les grandes orientations politiques européennes, et d’exposer leurs idées pour participer à façonner l’Europe de demain.
Commissaire européen depuis 2014, Frans Timmermans, a été nommé, en 2019, par la Présidente Ursula von der Leyen, Premier Vice-président exécutif de la Commission européenne. A ce titre, il pilote les travaux de la Commission européenne relatifs au Pacte vert pour l’Europe, afin que l’UE atteigne la neutralité climatique en 2050. Homme politique et diplomate néerlandais, polyglotte et excellent francophone, il a étudié au Centre européen universitaire de Nancy durant l’année universitaire 1984/1985.
Dans le cadre de la COP territoriale du Grand Nancy, dynamique installée le 26 février par la Métropole du Grand Nancy pour mobiliser l’ensemble des acteurs locaux autour du climat, ce dialogue citoyen était le premier évènement d’ampleur pour favoriser le débat autour des transitions et construire un territoire mieux adapté aux grands enjeux climatiques et écologiques. L’ambition de la Métropole est d’accélérer la transition énergétique et climatique afin d’aller vers un territoire bas-carbone au cours des prochaines décennies, notamment par le biais d’un nouveau Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) en cours d’élaboration.
Mathieu Klein, Maire de Nancy et Président de la Métropole du Grand Nancy, Yves Petit, Directeur du Centre européen universitaire de Nancy, et Justine Roussie, Responsable du Centre d’information Europe Direct « Lorraine Grand Est », participaient au panel de discussion avec le Commissaire Timmermans.
Cet échange concluait l’événement intitulé « En Europe et au-delà », organisé par CRISTEEL Europe Direct et l’Association territoriale du Grand Est « Parcours le Monde ». A destination des jeunes, cet événement proposait plusieurs sessions d’information autour de la mobilité européenne et internationale, ainsi que sur les actions éco-citoyennes. Ainsi, à partir de 14h à l’Hôtel de Ville de Nancy, se succédaient différents temps forts pour souligner l’intérêt d’une expérience de vie à l’étranger avec une conférence inspirante sur le parcours et l’engagement écologique de Théo Curin, nageur de l’extrême, chroniqueur TV/Radio et comédien, suivie de rencontres avec des organismes d’accompagnement pour une mobilité à l’étranger. Enfin, des jeunes ont partagé leurs expériences d’emploi, d’études ou d’engagement citoyen à l’étranger, et ce, en amont du dialogue citoyen avec le Commissaire Frans Timmermans.
Ci-dessous, découvrez ou visionnez à nouveau le dialogue citoyen avec Frans Timmermans à l’hôtel de ville de Nancy
Article corédigé avec le Centre européen universitaire de Nancy (Université de Lorraine, membre de Grand Est-Europe), et la Métropole du Grand Nancy (agglomération du territoire du pôle métropolitain européen du Sillon Lorrain, membre de Grand Est-Europe).
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Horizon Europe : 5 missions pour dépasser la « simple » R&I !
Publié par Virginie Manfroni le mercredi 26 janvier 2022
Environnement, climat et santé Général Recherche, innovation, enseignement supérieurAvec les « Missions de R&I », le programme Horizon Europe intègre une nouvelle approche de recherche et d’innovation pour générer des solutions et initiatives innovantes et globales autour de grands défis contemporains, en renforçant leur visibilité et impact pour les citoyens.
Après leur lancement en septembre 2021, la Commission européenne a précisé, en ce début d’année, la mise en œuvre des Missions d’Horizon Europe. Aussi, depuis décembre 2021, les premiers appels à projets ont été lancés pour sélectionner les premières actions à déployer au travers des cinq missions. Basées sur l’idée que les enjeux sociétaux complexes nécessitent un effort coordonné de toute l’Europe, les Missions introduisent une nouvelle forme de gouvernance, selon une approche multi-acteurs, pour répondre à cinq grands défis à relever d’ici à 2030 et pour réaliser des objectifs ambitieux dans les domaines de la santé, du climat et de l’environnement :
- L’adaptation au changement climatique.
- La lutte contre le cancer.
- La restauration des océans, des mers et des eaux côtières et continentales.
- La promotion de villes intelligentes et neutres pour le climat.
- La garantie de sols sains en Europe et d’une alimentation saine.
Par leur nature de co-création, les Missions feront intervenir, aux côtés des acteurs de la recherche, les régions, les villes, les citoyens et mobiliseront des acteurs publics et privés, tels que les États membres de l’UE, les entrepreneurs et les investisseurs. Soutenues et conseillées par cinq comités composés chacun de 15 experts de haut niveau, les Missions vont jouer un rôle multiple en :
- générant des solutions innovantes et des initiatives dans une logique de transversalité,
- poursuivant des actions ciblées, mesurables et limitées dans le temps,
- se concentrant sur l’impact pour les citoyens et la société,
- permettant de mobiliser des ressources aux niveaux européen, national et local.
Les actions mises en œuvre dans le cadre des Missions devront en effet bénéficier de financements provenant de différentes sources et niveaux, y compris à l’échelle nationale et régionale puisqu’aucun budget global n’a été fixé pour chaque Mission, afin de laisser la souplesse de s’adapter à l’ampleur du défi à relever. En septembre 2021, la Commission européenne a toutefois annoncé mettre à disposition 1,9milliard € au titre du programme « Horizon Europe » pour la période 2021-2023 en vue du lancement de ces cinq missions.
Mission « Adaptation au changement climatique »
Cette Mission vise à préparer au mieux les Etats membres de l’UE aux impacts liés aux risques climatiques, notamment en aidant les régions à se préparer aux changements inévitables et aux événements extrêmes, mais aussi à stimuler le partage d’expériences et de solutions, et enfin à éviter d’importantes pertes économiques. Dans cette perspective, la mission aidera au moins 150 régions (définies comme le niveau dit « NUTS2 » par la Commission européenne, soit les anciennes régions Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine) et « communautés » européennes (ce qui introduit ici beaucoup de flexibilité car ce sont différents types de territoires qui sont ciblés) d’ici 2030 pour accélérer l’adaptation dans tous les domaines.
Elle s’articule autour de 3 objectifs, eux-mêmes déclinés en étapes :
- Objectif 1 : « préparer et planifier la résilience climatique » pour aider les régions à mieux comprendre, à se préparer et à gérer les risques et les opportunités qui se présentent à elles.
- Objectif 2 : « accélérer les transformations vers la résilience climatique » en encourageant les régions européennes à partager leur expérience et à guider les autres régions.
- Objectif 3 : « démontrer les transformations systémiques vers la résilience climatique » avec 75 démonstrations.
Une plate-forme de mise en œuvre de la Mission (MIP – « Mission Implementation Platform ») sera mise en place au cours de l’année 2022 pour mettre en relation ceux qui souhaitent s’impliquer dans la Mission. Le budget dédié pour 2021-2027 s’élève à 930 M€ et est considéré comme un financement d’amorçage. 360 millions € seront spécifiquement attribués à la phase de construction jusque 2023. Mais, étant entendu que l’adaptation au changement climatique est un objectif majeur de plusieurs programmes européens, d’autres fonds européens devront être mobilisés par exemple au sein de la politique de cohésion (FEDER, FSE+), mais aussi au travers du programme LIFE, ou InvestEU, ou encore via des fonds nationaux, régionaux, et privés.
Les cinq premiers appels à projets ont été lancés le 11 janvier 2022 et seront clôturés le 12 avril 2022. Ils visent à :
- Développer des outils d’analyse et de test sur les risques et la vulnérabilité face aux changements climatiques.
- Modéliser les risques climatiques et l’adaptation au changement climatique pour les infrastructures.
- Soutenir les régions sur la voie vers la résilience climatique et définir des agendas d’innovation.
- Démontrer les solutions climatiques existantes créant une valeur transfrontalière.
- Mettre en place des mécanismes pour soutenir l’engagement local des citoyens.
Mission « Vaincre le cancer »
En synergie avec le Plan européen de lutte contre le cancer, cette Mission participera à lutter contre le cancer dans tous ses stades : de la prévention de la maladie au soutien des personnes en rémission ou guéries, en passant par la prise en charge des soins palliatifs, la Mission vise à améliorer la vie de plus de 3 millions de personnes atteintes du cancer et celle de leur famille, d’ici 2030. Ainsi, la Mission vise à placer les citoyens et les patients au centre de la recherche et de l’innovation dans ce défi sociétal majeur.
Elle soutiendra le déploiement d’actions variées, telles que :
- Mettre en œuvre un agenda stratégique de R&I pour une meilleure compréhension du cancer.
- Concevoir des stratégies de prévention efficaces.
- Développer de nouvelles méthodes de dépistage et de détection précoce pour un diagnostic optimisé et un meilleur traitement.
- Fournir un soutien sur mesure aux pays, régions et communautés dans l’établissement des politiques de lutte contre le cancer.
- Etablir une coopération de haut niveau pour mettre en place des outils partagés en Europe : création d’une plateforme européenne UNderstanding CANcer.eu (UNCAN.eu), mais aussi un centre numérique européen pour les patients atteints de cancer, et un réseau d’associations de patients.
Pour commencer à déployer ces différentes actions, Horizon Europe dédie 378,2 millions € sur la période 2021-23, notamment au travers de trois premiers appels à projets ouverts le 22 décembre 2021, qui seront clôturés le 26 avril 2022.
Mission « Régénérer notre océan et nos eaux »
Alors que l’activité humaine et économique engendre des risques sérieux pour les océans et les eaux (pollution, perte de biodiversité, etc.), la Mission vise à soutenir l’étude, la restauration et la protection des eaux européennes d’ici 2030 pour répondre à certaines priorités comme la réduction de la pollution des océans et la décarbonation des eaux.
La mise en œuvre de cette Mission contribuera à atteindre trois grands objectifs :
- Protéger et restaurer les écosystèmes marins et d’eau douce et la biodiversité, conformément à la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030, avec par exemple au moins 30 % des zones maritimes de l’UE protégées.
- Prévenir et éliminer la pollution de nos océans, de nos mers et de nos eaux, conformément au Plan d’Action européen pour une pollution zéro de l’air, de l’eau et du sol, avec par exemple une réduction d’au moins 50 % des déchets plastiques en mer.
- Faire de l’économie bleue durable une économie neutre en carbone et circulaire, conformément à la proposition de loi européenne sur le climat et la vision inscrite dans la stratégie pour une économie bleue durable, avec par exemple l’élimination des émissions de gaz à effet de serre provenant des activités économiques maritimes au sein de l’UE.
Pour 2021-2023, Horizon Europe dédie 344,16 millions € à la mise en œuvre de cette Mission. Les douze premiers appels, lancés le 22 décembre dernier pour se clôturer le 12 avril 2022, soutiendront des initiatives-phares dans les principaux bassins maritimes et fluviaux d’Europe permettant de piloter, de démontrer et de déployer des solutions innovantes. Ils soutiendront aussi des actions permettant de créer des parcs bleus à l’échelle de l’UE offrant de nouvelles possibilités de restauration et de conservation. Enfin, ils financeront des activités participant à la mise en place d’un système de connaissances numériques sur l’eau et les océans, pour une meilleure surveillance environnementale de la santé des océans et soutenir une gestion efficace de l’eau. Enfin, objectif commun des Missions, ces appels à projets soutiendront aussi des actions visant à connecter et à mobiliser les citoyens et les communautés locales en leur donnant les moyens d’agir pour la restauration des océans et des eaux.
Mission « Villes intelligentes et neutres en carbone »
Les villes produisent plus de 70 % des émissions mondiales de CO2, elles ont donc un rôle majeur à jouer dans la lutte pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La Mission vise donc un objectif majeur : celui de soutenir et promouvoir 100 villes européennes intelligentes et climatiquement neutres, considérées comme modèles dans leurs efforts pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2030. La Mission doit permettre de faire en sorte que ces villes servent de centres d’expérimentation et d’innovation pour devenir ensuite une source d’inspiration afin que toutes les villes européennes puissent suivre cette voie et soient en mesure de devenir climatiquement neutres d’ici à 2050.
Une plateforme sera mise en place au cours de l’année de 2022 pour fournir une assistance technique, réglementaire et financière aux villes. Les villes sélectionnées lors des appels à projets lancés, signeront et mettront en œuvre des contrats de villes climatiques qui auront été définis avec les parties prenantes locales et les citoyens. Un label de Mission donnera de la visibilité et créera des possibilités de financement, par exemple en coopération avec la Banque européenne d’investissement.
Pour soutenir la mise en œuvre de cette Mission, Horizon Europe investira 359,29 millions € jusqu’en 2023. Cinq appels à projets ont été ouverts le 11 janvier 2022 et se clôtureront le 26 avril 2022.
Mission « Santé des sols et alimentation »
Alors que 60 à 70 % des sols de l’UE sont considérés « en mauvaise santé » (niveaux excessifs de nutriments, risque de désertification, usage d’engrais, érosion, etc.), la Mission vise à s’assurer que d’ici 2030, 75% des sols dans chaque Etat membre de l’UE soient sains, c’est-à-dire en mesure de fournir un ensemble de fonctions essentielles pour l’environnement et les sociétés (par ex. l’approvisionnement en eau, la purification de l’air, le recyclage naturel des déchets, etc.).
Cette Mission va ainsi répondre à un objectif ambitieux de mettre en place un réseau de 100 laboratoires vivants pour co-créer des connaissances, tester des solutions et démontrer leur valeur dans des conditions réelles. Elle répondra aussi à l’enjeu essentiel de sensibiliser le grand public à l’importance vitale des sols : « l’éducation aux sols » est un domaine prioritaire d’action pour lequel l’implication et l’engagement des citoyens seront primordiaux. De plus, elle va œuvrer pour définir un cadre harmonisé de surveillance des sols en aidant les parties prenantes à s’harmoniser sur les indicateurs. Enfin, elle souhaite mettre en place un consortium de recherche international sur le piégeage du carbone dans les sols.
Le déploiement de la mission a débuté fin 2021 avec les premiers appels à projets lancés. Horizon Europe octroie 320 millions € jusqu’en 2023 pour les premières actions, visant notamment à lancer la première vague de laboratoires vivants dans des régions de toute l’Europe. Huit appels à projets ont été ouverts le 22 décembre pour se clôturer le 24 mars 2022. Ils concerneront plusieurs domaines essentiels tels que : le rôle des sols dans la dégradation des déchets, l’impact des secteurs bio-sourcés sur la santé des sols, la limitation de l’impact de la pollution sur les sols, le rôle de la santé des sols dans la qualité de l’eau, le management des écosystèmes. Ces appels soutiendront aussi des actions soulignant l’importance du maintien des sols sains pour une alimentation sûre et de qualité.
Pour la Mission « santé des sols », les prochains appels à projets sont d’ores et déjà annoncés pour le printemps 2022 et devraient être davantage orientés vers le besoin de construire des connaissances partagées. Ils devraient également se concentrer sur le traitement des résidus issus de la transformation alimentaire, mais aussi sur les stratégies de décontamination des sols, et enfin sur les émissions de gaz à effet de serre dans les terres.
La mise en œuvre de ces cinq missions, instrument totalement inédit du programme cadre de recherche et d’innovation, devrait donc permettre d’associer davantage les citoyens au processus de recherche et d’innovation, et d’aller au-delà. Avec cet outil, l’Union européenne souhaite pouvoir réduire son empreinte globale sur le climat, sur les sols, sur les eaux, tout en permettant d’accroitre les connaissances dans toute la population des Etats membres.
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PFUE – Conférence Villes intelligentes inclusives
Publié par Gaëtan Claeys le mercredi 26 janvier 2022
Développement régional et urbain Général Recherche, innovation, enseignement supérieurEn contribution au programme de l’ONU-Habitat sur les » villes intelligentes inclusives » une conférence de haut niveau, organisée par la coordination de la Fédération nationale des agences d’urbanisme (FNAU), la Région Grand Est et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, se déroulera en ligne le mercredi 2 février 2022.
Labellisée dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne, cette conférence s’inscrit dans l’ambition de faire du numérique un levier fondamental d’inclusion et de durabilité. Dans cette perspective, celle-ci vise à permettre un dialogue renforcé entre les approches locales, nationales, européennes et internationales pour une transition numérique inclusive.
Cette conférence réunira des acteurs européens et internationaux pour débattre et échanger sur les premières propositions issues des groupes de travail organisés en 2021 dans le cadre de la contribution française à l’initiative UN Habitat.
Retrouvez le programme et inscrivez-vous sur le site de l’événement.
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A Troyes, le pôle européen du chanvre
Publié par Gaëtan Claeys le jeudi 20 janvier 2022
Agriculture, affaires sociales, emploi Développement régional et urbain GénéralLe « Pôle européen du chanvre », à Troyes, a pour ambition de faire du territoire du Grand Est la référence européenne dans le domaine de l’économie du chanvre. Pour cela, il est impératif de développer de nouveaux marchés à forte valeur-ajoutée et de ramener les transformations industrielles du chanvre sur le territoire français, et plus particulièrement en Grand Est.
Le pôle vise à créer une organisation innovante qui permette de fédérer et faire vivre l’écosystème chanvre, sur le territoire et au-delà, en faisant le pari de la coopération entre les acteurs des différentes filières qui le composent, de l’amont agricole à l’aval industriel.
La structure sera créée courant 2022 et a déjà mobilisé plus de 250 parties prenantes (agriculteurs, entreprises des différents marchés d’application, centres de R&D, universités, collectivités, organismes de promotion…) autour de ses travaux de co-construction d’un écosystème coopératif territorial autour du chanvre.
Ce projet est majoritairement financé par des fonds européens, dans le cadre des « Groupes opérationnels » du « Partenariat européen pour l’innovation agricole » (PEI-AGRI) du FEADER (664 000 €), et soutenu par la Région Grand Est et Troyes Champagne Métropole.
Pour plus d’informations :
- Site internet du pôle
- Page LinkedIn
- Contact :
Article proposé par Troyes Champagne Métropole
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Prix « Horizon impact » : donnez davantage de visibilité à votre projet R&I!
Publié par Virginie Manfroni le mercredi 12 janvier 2022
Général Recherche, innovation, enseignement supérieurLa Commission européenne a lancé une nouvelle édition du prix « Horizon impact ». Ce prix récompense les projets de recherche les plus influents : ceux dont les innovations ont pu créer une véritable valeur ajoutée pour les citoyens, avec des transformations et des avantages concrets au profit de la société, et dont l’impact se mesure à la fois en Europe mais également au-delà des frontières européennes.
En honorant les personnes impliquées dans des projets exceptionnels aux résultats concrets, ce prix permet également à l’Union européenne de valoriser l’impact socio-économique fort créé par les investissements européens en matière de recherche et d’innovation. L’UE valorise ainsi des projets réussis qui peuvent inspirer de futurs bénéficiaires.
Après les éditions pilotes de 2019 et 2020, cette édition 2022 souhaite valoriser encore plus de réalisations puisqu’elle prévoit de récompenser 6 projets qui pourront apporter la preuve de leur impact fort (contre 4 en 2019 et 5 en 2020). Chaque lauréat recevra un prix de 25 000€ (contre 10 000€ octroyés lors des éditions précédentes). Ce concours est ouvert uniquement aux projets financés par le 7ème PCRD (Programme-cadre pour la recherche et le développement) et par son successeur Horizon 2020. Tous les projets doivent être totalement achevés à la date de clôture du dépôt des candidatures, soit le 06 avril 2022.
A noter : sur les deux premières éditions, plusieurs projets français financés par le 7ème PCRD ont été récompensés. En 2019, un projet français sur la sécurité numérique avait été primé. Puis en 2020, deux projets français (un sur la préservation des espèces marines les plus menacées, l’autre sur la production d’un « éco-logiciel » pour réduire les émissions de CO2 par les avions) avaient été choisis parmi une liste de 10 projets finalistes.
Toutes les informations pour candidater ici
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Du Grand Est aux Pays-Bas, rendre la Meuse potable
Publié par Gaëtan Claeys le jeudi 23 décembre 2021
GénéralAvec « Drinkable Rivers », Li An Phoa, sa fondatrice, mène un important combat écologique en faveur de la propreté des cours d’eau. Elle a ainsi réalisé la première étude citoyenne sur la qualité de l’eau portant sur toute la longueur d’une rivière et a choisi la Meuse, du Grand Est aux Pays-Bas, comme sujet d’expérimentation.
L’objectif initial du projet est de rendre la Meuse potable. Si cela doit prendre de nombreuses années, les premiers échanges ont fait naitre différents idées et projets, qui pourraient mener ensuite à rendre la Meuse potable : renaturalisation des bords de Meuse, aménagement des berges avec notamment la construction de voies cyclables et pédestres, ouverture de la baignade, mise en place de signalétiques aux points touristiques clés… L’idée de départ a donc été de créer un réseau international d’élus pour, à terme, rendre l’eau du fleuve buvable.
Lors d’un 1er rendez-vous qui s’est tenu jeudi 22 août 2019, et qui a rassemblé des maires de la vallée de la Meuse ou d’Ardenne Métropole, de nombreux élus belges, dont les gouverneurs des provinces de Namur et du Luxembourg ainsi que les bourgmestres de Namur, Dinant, Vresse, Florenville, Boris Ravignon (Maire de Charleville-Mézières, Président d’Ardenne métropole et Président de l’EPAMA-EPTB Meuse), et Li An Phoa, ont abordé l’idée de créer un réseau transfrontalier de maires des villes situées au bord de la Meuse. Ce réseau serait construit sous la forme d’une association internationale regroupant les élus des maires de villes baignées par la Meuse ou ses affluents et aurait pour but d’améliorer la qualité de l’eau du fleuve pour parvenir, à terme, à s’y baigner puis à la boire.
Afin de lancer ce réseau transfrontalier, d’assurer le pilotage et le suivi du projet et préalablement à la création juridique de l’association internationale, il a été proposé de mettre en place une convention de partenariat entre Li AN Phoa, Ardenne Métropole, la Ville de Charleville-Mézières et l’EPAMA-EPTN Meuse. Le lancement du réseau est piloté par Li An Phoa, Ardenne Métropole, la Ville de Charleville-Mézières et l’EPAMA – EPTB Meuse, au travers d’une convention de partenariat (préfiguration du réseau des Villes de la Meuse). Li An Phoa, sera chargée, en accord avec Ardenne métropole, d’effectuer les actions à mener en vue de la création de ce réseau.
Le 19 octobre 2019, 11 communes françaises, belges et néerlandaises riveraines ont donc créé le réseau « Mayors for a drinkable Meuse », à savoir Village de Meuse, Val-de-Meuse, Provenchères-sur-Meuse, Neufchâteau, Wadelincourt, Sedan, Charleville-Mézières, Warcq, Fumay, Namur et Cuijk.
En novembre 2020, 35 maires de France, de Belgique et des Pays-Bas qui ont la Meuse en partage ont échangé en visioconférence lors de la 2ème réunion du réseau « Mayors for a drinkable Meuse ». En un an, 24 nouvelles communes ont rejoint les 11 municipalités fondatrices. En plus, 25 experts représentant plusieurs structures et autorités liées à l’eau (Agence de l’Eau Rhin-Meuse, EPAMA, Grande Est, Contrat de Rivière, Europarc Federation, and Amsterdam International Water Week) ont participé à cette réunion.
Au niveau des éléments plus concrets, à Charleville-Mézières, le travail pour améliorer la qualité de l’eau de la Meuse est déjà engagé. Pour réaliser son souhait d’ouvrir la Meuse à la baignade, le maire Boris Ravignon expose les actions déjà lancées : amélioration du traitement des
eaux usées et les programmes de restauration des milieux aquatiques et de leur biodiversité. En aval, à Namur, 99% des pollutions sont désormais traitées en zone urbaine.
Les 15 et 16 octobre 2021, maires et bourgmestres, élus de la Meuse, se sont retrouvés à Namur pour échanger autour de ce fleuve qui les relie. Cette rencontre est seulement la seconde (en présentiel), après celle d’octobre 2019. Une trentaine de personnes était présente, contre une douzaine en 2019.
L’objectif de la rencontre de ce réseau transfrontalier est d’amplifier les initiatives visant l’amélioration de la qualité de l’eau de la Meuse. Le projet veut y aller, par paliers, avec l’échange de points de vue et projets inspirants mais réalistes. Au programme, de nombreux intervenants venant de Belgique, de France et des Pays-Bas, en vue d’un réel échange d’expériences et d’informations sur les thèmes suivants : encadrement juridique de l’eau au niveau européen, histoire et restauration écologique de la Meuse, qualité et assainissement de l’eau, contrat de rivière Haute-Meuse…
Pour aller plus loin :
Li An Pho a par ailleurs pris part à un documentaire, « Meuse à boire ». Ce dernier suit Li An Phoa dans sa marche de sensibilisation le long de la Meuse en 2018. Le réalisateur Thom Verheul s’est dit inspiré par l’initiative de Li An Phoa. “La Meuse est devenue un personnage à part entière du film, si belle dans ses paysages mais parfois si négligée. C’est hallucinant de voir ce qui est arrivé depuis le tournage voilà deux ans”, se réjouit Thom Verheul. Le documentaire est diffusé à Charleville-Mézières pour la 1ère fois le 18 décembre prochain.
Site de la fondation « drinkable rivers »
Voir la vidéo de présentation du film « Meuse à boire »
Article proposé par Ardenne Métropole
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Un dialogue inédit rassemble les citoyens de 6 régions !
Publié par Gaëtan Claeys le jeudi 23 décembre 2021
GénéralContexte
La « Conférence sur l’avenir de l’Europe » est une occasion pour les citoyens européens de réfléchir à l’avenir qu’ils souhaitent pour l’Union européenne, d’où qu’ils viennent et quoi qu’ils fassent. Cet exercice démocratique sans précédent a été lancé le 9 mai 2021, à l’occasion de la journée de l’Europe, avec un débat inclusif et ouvert à tous les Européens, sans discrimination. Une plateforme numérique a été mise en place pour recueillir les propositions des citoyens européens. Pour les faire débattre directement, de nombreux dialogues citoyens sont organisés dans tous les pays et régions de l’UE.
C’est dans cet esprit que la Région Grand Est (FR), le Land de Bade-Wurtemberg, La Saxe, Karlovarský (PL), Karlovasy kraj et Ústecký kraj (CZ), 6 régions situées au cœur de l’Europe, se sont réunies pour donner à leurs citoyens la possibilité de faire part de leurs idées et de leurs suggestions pour l’avenir de l’Europe. L’événement a été organisé avec le soutien financier et opérationnel du Comité des régions (CdR) et de la Fondation Bertelsmann.
La manifestation
Le dialogue citoyen s’est déroulé en ligne les 10 et 11 décembre 2021 avec plus de 100 participants des 6 régions. L’événement a été traduit simultanément en allemand, français, polonais et tchèque. Deux dialogues ont déjà eu lieu dans la première phase du projet : les 19 et 20 novembre avec des citoyens du Bade-Wurtemberg et du Grand Est et le 27 novembre avec des citoyens de Dolny Śląsk, Karlovarský kraj et Ústecký kraj et de Saxe. Trois thèmes prioritaires ont émergé de ces dialogues et ont été le fil rouge de la discussion en décembre :
- Protection du climat et de l’environnement
- Renforcement de la coopération transfrontalière
- Démocratie et valeurs européennes
Le but de cet échange était d’identifier ensemble les défis mais également les solutions communes pour l’avenir des régions frontalières de l’UE, et l’Europe en général. Il s’agit notamment de partager les expériences vécues lors de la pandémie de la COVID-19, et de développer ensemble des idées pour de nouvelles structures transfrontalières européennes.
Les résultats
Des représentants politiques des régions concernées, telle que la Vice-Présidente de la Région Grand Est, Madame Brigitte Torloting, ainsi que des représentants des institutions européennes étaient présents lors des échanges et ont pu réagir directement aux propositions présentées par les citoyens. Ces résultats seront également placés sur la plateforme participative de l’UE sur la Conférence de l’Avenir de l’Europe et présentés à l’occasion d’une manifestation finale à la représentation du Land de Bade-Wurtemberg à Bruxelles en 2022. Enfin, ils seront exposés dans le cadre de la promotion du Comité des régions (CdR) et de la Fondation Bertelsmann lors du Sommet du CdR en 2022.
Informations complémentaires
Informations sur le dialogue citoyen des 6 régions
Article proposé par la Région Grand Est
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Au 1er janvier débute la Présidence française du Conseil de l’UE
Publié par Gaëtan Claeys le jeudi 23 décembre 2021
GénéralA quelques jours de la fin de l’année 2021, la France finalise les préparatifs de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE). Du 1er janvier au 30 juin 2022, la France occupera pour la treizième fois la présidence tournante du Conseil de l’UE, succédant à la Slovénie. Cette institution, chargée de représenter les 27 Etats membres au niveau européen, en rassemblant les ministres nationaux par champ d’action thématique (ex. transport, énergie, finances, agriculture…), négocie et adopte les actes législatifs européens conjointement avec le Parlement européen sur proposition de la Commission européenne. Le Conseil adopte également le budget européen, en lien avec le Parlement européen.
Dans le cadre de l’exercice de sa présidence, la France sera chargée d’organiser les réunions des ministres européens et de faire émerger des compromis. Bien que le calendrier législatif de l’Union européenne est déjà en partie fixé par la Commission européenne, la PFUE est l’occasion pour le gouvernement français de mettre en avant ses dossiers de prédilection. Trois thèmes principaux ont été retenus : le numérique, la transition écologique et le social. Au-delà, , le développement de « l’autonomie stratégique » européenne occupera une place majeur dans l’agenda de la présidence française avec notamment la poursuite de la structuration des filières industrielles stratégiques, la mise en place de règles budgétaires européennes pour soutenir les investissements nécessaires à l’accompagnement des transitions en cours ou encore le renforcement de la prise en compte des standards européens en matière de biodiversité et de climat dans les échanges internationaux.
A l’occasion de la conférence de presse du Président de la République du 9 décembre dernier, le site internet et l’agenda officiel de la PFUE ont été rendus publics. Les priorités de la France se structurent autour de 3 grands axes : l’Europe souveraine, le nouveau modèle de croissance européen, et l’Europe humaine.
- « L’Europe souveraine » vise à rendre l’UE plus stable et indépendante. Cela implique de revoir la politique de l’UE à ses frontières, ainsi que le fonctionnement de l’espace Schengen, de renforcer la politique européenne de défense en définissant une « boussole stratégique » faisant état des menaces et des objectifs communs, et de stabiliser le voisinage de l’UE, en particulier à l’égard de l’Afrique et des Balkans occidentaux.
- « Le nouveau modèle de croissance européen » cherche à relancer l’économie sans compromettre les engagements climatiques et le modèle social de l’UE. Le sommet européen des 10 et 11 mars 2022 se penchera spécifiquement sur ce sujet. Il s’agit de créer des emplois en promouvant des filières industrielles fortes, de revoir les règles budgétaires de l’UE, de faire de l’Europe un leader mondial sur les enjeux écologiques, d’encourager tout en l’encadrant la transition numérique, mais aussi de garantir des emplois de qualité mieux rémunérés, notamment grâce à la directive sur le salaire minimum européen.
- « L’Europe humaine » vise à promouvoir les valeurs humanistes de l’UE. La PFUE a pour ambition de réfléchir à de nouveaux outils pour promouvoir l’Etat de droit et sortir de l’impasse avec certains pays européens, mais aussi de mener à bien la Conférence sur l’avenir de l’Europe qui aboutira en mai 2022, afin de relancer la démocratie européenne. Elle a également à cœur de promouvoir l’année européenne de la jeunesse et la culture commune européenne.
La PFUE sera aussi l’occasion de faire rayonner la France. La majorité des réunions ministérielles se déroulent à Bruxelles et à Luxembourg, dans les locaux du Conseil de l’UE, mais la France organisera aussi un certain nombre de réunions ministérielles informelles, des conférences internationales et séminaires sur le territoire français. En tout, ce sont 20 réunions ministérielles et près de 400 événements labellisés qui seront organisés en France au semestre prochain. Après Paris, qui accueillera plus de 30 événements, c’est Strasbourg qui sera le deuxième cœur battant de la PFUE avec plus de 10 événements qui seront organisés dans la capitale parlementaire de l’UE.
Emmanuel Macron présentera plus en détail le programme de travail de la PFUE aux eurodéputés le 19 janvier 2022 lors de la session plénière du Parlement européen, le lendemain de l’élection du nouveau président du Parlement européen, à Strasbourg.
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Un avant-goût des priorités européennes pour 2022
Publié par Gaëtan Claeys le mardi 16 novembre 2021
GénéralConformément à ses habitudes, la Commission européenne a présenté, il y a quelques semaines, le 19 octobre dernier, son programme de travail annuel pour l’année à venir.
Traduction des engagements politiques de la Commission européenne, cette communication, incluant une annexe, annonce un total de 42 nouvelles initiatives législatives, toutes censées contribuer à la réalisation des six grandes priorités politiques de la Commission européenne : Pacte vert, numérique, économie au service des personnes, promotion du mode de vie européen, démocratie européenne et international.
La « double transition », écologique et numérique, au cœur des préoccupations de la Commission européenne, occupe encore une place prépondérante dans ce programme de travail avec des initiatives législatives clés annoncées pour 2022.
Sur le volet écologie, on attend ainsi notamment des paquets législatifs :
- « zéro pollution» : les propositions sur la qualité de l’eau et de l’air impacteront les collectivités
- « mesures climatiques» : la proposition législative sur la certification des absorptions de carbone représente un enjeux important pour les exploitants agricoles et forestiers
- « matières plastiques» : la restriction de l’usage des microplastiques et le soutien aux plastiques biosourcés, biodégradables et compostables pourrait avoir un impact sur la vie quotidienne des citoyens
Sur le volet numérique, les initiatives législatives annoncées auront également une portée importante :
- « semi-conducteur» : la Commission européenne entend soutenir les technologies européennes
- « cyber-résilience» : cette proposition législative permettra de définir des normes communes de protection contre les attaques numériques, un sujet important pour un nombre croissant d’entreprises et organisations publiques
- « compétences numériques» : les recommandations en préparation viseront à accélérer le passage au numérique dans les écoles et les établissements d’enseignement supérieur
Au-delà de ces deux priorités politiques, d’autres initiatives auront un impact direct sur les habitants du Grand Est, dont notamment :
- Une proposition législative sur « l’amiante» visera à protéger notamment les artisans contre les risques relatifs à l’exposition à ce produit cancérigène
- Un paquet « éducation » comprendra deux communications importantes pour les universités du Grand Est : « stratégie européenne pour les universités » et « jeter des ponts pour une coopération européenne efficace en matière d’enseignement supérieur »
Mise en place d’une nouvelle initiative intitulée ALMA (Aim, Learn, Master, Achieve – orientation, apprentissage, maîtrise, réussite) pour aider les jeunes qui ne travaillent pas et ne suivent ni études ni formation à acquérir une expérience professionnelle à l’étranger
Par ailleurs, alors que « l’année européenne du rail » prend fin, la Commission européenne souhaite faire de 2022 « l’année européenne de la jeunesse » : des enjeux climatiques et environnementaux, à l’éducation et à la formation, en passant par le numérique, la participation civique et l’égalité, elle entend mettre la jeunesse au cœur de ses priorités politiques et de ses actions pour l’année prochaine.
Enfin, le programme de travail liste 76 propositions législatives existantes, en cours de négociation, pour lesquelles la Commission européenne appelle le Parlement européen et le Conseil de l’UE à conclure un accord au plus vite. C’est par exemple le cas du « paquet climat » du 14 juillet 2021 sur les enjeux climatiques, prévoyant notamment une augmentation importante des objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre, sur lequel les deux institutions européennes travaillent activement pour assurer une adoption rapide.
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