2021 année européenne du rail : le transport ferroviaire mis à l’honneur

2021 année européenne du rail : le transport ferroviaire mis à l’honneur

Publié par Gaëtan Claeys le lundi 1 février 2021

Mobilités, tourisme et culture

2021 année européenne du rail : le transport ferroviaire mis à l’honneur

L’Année européenne du rail a débuté le 1er janvier 2021 afin de promouvoir les atouts du ferroviaire en tant que moyen de transport sûr et durable. Cette initiative vise à encourager les Européens à utiliser le rail, contribuant ainsi à l’effort de neutralité climatique d’ici 2050.

L’Année du rail sera marquée par diverses activités liées au chemin de fer en Europe, qui ont démarré le 25 janvier 2021 par la remise du Prix du chemin de fer européen, décerné au projet de train à hydrogène iLINT.

Le 29 mars 2021, un événement consacré au transport ferroviaire à Lisbonne lancera officiellement l’Année du rail, laquelle prendra fin en mai 2022 avec la clôture d’une exposition allemande sur l’histoire du design ferroviaire.

Découvrez l’initiative et les événements à venir sur le site internet dédié.


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Coup d’envoi de la présidence française du Sommet de la Grande Région

Publié par Thomas Bautz le mardi 26 janvier 2021

Développement régional et urbain Mobilités, tourisme et culture

Coup d’envoi de la présidence française du Sommet de la Grande Région

Avec 11,7 millions d’habitants, la Grande Région, au sein d’un espace partagé de 65 401 km², à cheval entre 4 pays européens – Allemagne, Belgique, France et Luxembourg – est l’une des plus grandes régions de coopération transfrontalière d’Europe et un espace unique d’épanouissement de la construction européenne.

Grande Région

Cet espace rassemble les régions de Sarre et de Rhénanie-Palatinat en Allemagne, la Lorraine dans la région Grand Est, l’ensemble du Grand-Duché de Luxembourg, ainsi que la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Communauté germanophone de Belgique.

 

A l’issue de deux années de présidence sarroise, placée sous la devise « Faire avancer la Grande Région ensemble », et fortement marquée par un contexte de crise inédit qui a souligné l’importance et la vitalité de la coopération au sein de celle-ci, c’est au tour du versant français de prendre le relai et d’assurer la présidence du Sommet de la Grande Région depuis le 20 janvier dernier.

Transformer, valoriser, rapprocher et protéger, tels sont les objectifs que poursuivra la présidence française lors de son mandat qu’elle a placé sur le signe d’une « Grande Région, carrefour de l’Europe : un espace innovant, résilient et solidaire ».

  • Transformer les territoires en accompagnant le rapprochement et la transformation des écosystèmes d’innovation et industriels, ainsi que les initiatives pilotes, que ce soit en matière d’intelligence artificielle, de recherche médicale ou de nouvelles sources d’énergie ;
  • Valoriser les ressources agricoles et naturelles afin de répondre aux enjeux environnementaux et climatiques de préservation, tant de la biodiversité que des ressources en eau, mais également de développement des circuits courts dans le domaine de l’alimentation ;
  • Rapprocher toujours plus les citoyens par la langue, la culture ou le tourisme, mais également par la formation et la citoyenneté ;
  • Protéger les citoyens en renforçant les coopérations en matière de santé publique, de protection civile et de sécurité, mais également de prévention de la dépendance.

La présidence française aura pour tâche d’assurer la coordination politique entre les régions membres du Sommet, d’animer les priorités de travail de celui-ci et d’impulser l’approfondissement de la coopération transfrontalière dans le cadre d’une présidence collégiale composé de trois départements frontaliers – la Meuse, la Meurthe-et-Moselle et la Moselle – de l’Etat et de la Région Grand Est.

Plus d’information sur la Grande Région : http://www.granderegion.net/


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Nouveau programme Erasmus+ 2021–2027 : davantage d’opportunités pour un public plus large

Publié par Gaëtan Claeys le lundi 25 janvier 2021

Mobilités, tourisme et culture Recherche, innovation, enseignement supérieur

Nouveau programme Erasmus+ 2021–2027 : davantage d’opportunités pour un public plus large

La conférence nationale de l’Agence Erasmus+ France / Education Formation, organisée le 14 janvier 2021, a présenté le nouveau programme Erasmus+ pour la période 2021-2027 : une palette d’opportunités qui vise l’enseignement scolaire, la formation professionnelle, l’éducation des adultes, l’enseignement supérieur, mais aussi la jeunesse et le sport.

En moyenne 100.000 Français, dont 4600 jeunes originaires du Grand Est, vivent une expérience Erasmus+ chaque année : parmi eux, plus de 50 % d’étudiants (stages ou études), environ 30 % d’alternants, stagiaires et formateurs de la formation professionnelle et 20 % d’enseignants et professeurs. Si ces mobilités ont été impactées par la pandémie, les expériences à l’étranger continuent d’intéresser : en 2020, les demandes de mobilité Erasmus par des porteurs de projets français ont augmenté de 7 %.

L’Union Européenne a voté un budget en hausse de 80% pour la période 2021-2027, soit un financement de 26 milliards d’euros, avec l’objectif de soutenir 10 millions de mobilités européennes en sept ans, au travers de ce nouveau programme plus accessible, plus inclusif et plus innovant.

 

Un programme plus accessible

Le nouveau programme se veut plus simple d’accès grâce à la généralisation du système d’accréditation (ticket d’entrée qui donne l’accès aux financements Erasmus+) à l’enseignement scolaire, la formation professionnelle, l’éducation des adultes et, la jeunesse. L’accréditation pourra être valable pour une période de sept ans maximum : une façon de sécuriser les porteurs de projets de mobilité sur toute la période du nouveau programme, en leur garantissant un accès simplifié aux enveloppes budgétaires.

Autre nouveauté, le programme entend s’ouvrir aux petites organisations non familières d’Erasmus+ pour leur permettre de débuter au sein de partenariats de petite taille, en créant des projets plus courts, impliquant des dépenses moindres et des démarches administratives plus simples.

 

Un programme plus inclusif qui s’ouvre à de nouveaux publics

Avec le programme 2021-2027, davantage d’enseignants vont pouvoir aller se former à l’étranger et observer les pratiques de leurs confrères. Celui-ci veut soutenir la mise en place d’un réseau d’instituts européens de formation des professeurs pour leur permettre de bénéficier d’une expérience dans un autre pays européen et de découvrir d’autres systèmes scolaires.

Le programme déploie également un nouvel axe : les départs d’élèves de la maternelle au lycée, avec un accent sur les collégiens. Ce volet vise à permettre à un nombre croissant de jeunes de faire l’expérience de l’international dès le plus jeune âge, avec des mobilités courtes, en groupes, pour contribuer à lever les freins psychologiques des jeunes et de leur famille. Cela devrait favoriser, plus tard au cours de leurs parcours de formation, des mobilités individuelles de longue durée.

L’inclusion sociale étant au cœur du nouveau programme, Erasmus+ pourra être accessible à des personnes qui n’en bénéficiaient pas ou trop peu jusqu’à présent : apprentis et élèves de la formation professionnelle, adultes en réinsertion, personnes en situation de handicap. En France, pour booster les départs des apprentis, des référents mobilité seront par exemple mis en place dans les centres de formation des apprentis (CFA). Ce public pourra bénéficier de nouveaux formats tels que des échanges virtuels et des périodes d’apprentissage à l’étranger plus courtes. Les apprenants adultes (peu ou pas qualifiés) vont pouvoir aussi partir en Erasmus. Ainsi, tous les organismes, publics ou privés, qui accompagnent des adultes dans des apprentissages non formels ou informels, sont éligibles : par exemple les centres sociaux, les associations d’éducation populaire, les institutions culturelles, les musées, les bibliothèques, etc.

Enfin, le programme devrait également stimuler les échanges sportifs en permettant aux entraîneurs et au personnel de se former à l’étranger grâce à des cours, des visites d’étude et des expériences d’observation en immersion.

 

Un programme plus innovant

Le programme accordera une attention particulière à l’éducation au développement durable et à l’éducation numérique. Les projets devront donc intégrer ces dimensions dans les activités proposées et permettre aux bénéficiaires de développer leurs compétences sur ces questions.

Une incitation financière est prévue pour encourager la mobilité à moindre impact carbone : par exemple, les participants utilisant des moyens de transport moins polluants verront leur bourse revalorisée. Cela se traduira aussi par un soutien élargi aux mobilités dites hybrides, proposées depuis le 1er juin 2020, associant activités virtuelles (apprentissage à distance, développement de plateforme et projets eTwinning, etc.) et mobilités physiques à l’étranger (qui peuvent alors être plus courtes – 5 à 30 jours).

Un programme qui booste l’excellence européenne

Pour consolider l’espace européen de l’éducation, le soutien à la coopération entre les universités européennes des différents États membres sera renforcé dans le cadre des alliances d’universités européennes, permettant d’accroître leurs performances et leur attractivité. Alors que les premiers projets ont été lancés en 2018, il existe aujourd’hui 60 alliances d’universités européennes, dont plus de 30 impliquant des universités françaises, et par exemple deux dans le Grand Est : EPICUR, l’alliance d’universités européennes portée par l’Université de Strasbourg, ou l’Alliance Université de technologie européenne – EUt+, pilotée par l’Université de Technologie de Troyes.

La création de centres d’excellence pour l’apprentissage et la formation professionnelle sera également possible : ils seront l’équivalent des alliances d’universités européennes pour l’enseignement professionnel.

Enfin en raison du Brexit, le Royaume-Uni n’est plus pays membre d’Erasmus+ 2021-2027 et ne peut donc plus participer à ses activités dans le cadre des nouveaux projets déposés à compter de 2021.

Le nouveau programme entend apporter un soutien accru à tous les secteurs de l’éducation et de la formation, ainsi que de la jeunesse et du sport. Il devrait contribuer à un objectif important, que la France souhaiterait même prioritaire en vue de sa Présidence de l’Union européenne en 2022 : permettre à la moitié d’une classe d’âge d’avoir passé, avant ses 25 ans, au moins six mois dans un autre pays européen.

Le guide du programme est annoncé pour le mois de mars. Et les candidatures se feront via un nouveau portail « mon projet Erasmus », prochainement mis en ligne pour les appels à projets, dont les premiers devraient être lancés au cours du printemps.


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Lancement du nouveau Bauhaus européen

Publié par Gaëtan Claeys le mercredi 20 janvier 2021

Développement régional et urbain Mobilités, tourisme et culture

Lancement du nouveau Bauhaus européen

La Commission européenne a lancé le nouveau Bauhaus européen, projet interdisciplinaire dans lequel des architectes, designers, entrepreneurs et autres réseaux vont pouvoir développer des concepts, idées ou technologies en lien avec le développement durable. C’est un processus innovant de co-création, avec un site internet dédié (New European Bauhaus : beautiful, sustainable, together). La Commission européenne lancera au printemps prochain la première édition du prix du nouveau Bauhaus européen qui conduira à l’ouverture, à l’automne 2021, d’appels à propositions visant à concrétiser les idées de l’initiative et d’installer ensuite cinq Bauhaus dans différents pays de l’Union d’ici 2022.


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Des transports durables et intelligents pour réduire les émissions

Publié par Gaëtan Claeys le jeudi 17 décembre 2020

Mobilités, tourisme et culture

Des transports durables et intelligents pour réduire les émissions

La Commission européenne dévoile sa « Stratégie de mobilité durable et intelligente »

Comme le prévoit le Pacte Vert européen, l’objectif est d’atteindre une réduction de 90 % des émissions d’ici 2050 dans le domaine des transports. Adopté le 9 décembre 2020, la « Stratégie de mobilité durable et intelligente » vise à poser les bases qui devraient permettre au système de transport de l’UE de se transformer de manière durable et intelligente et de mieux résister aux crises futures. 82 initiatives dans 10 domaines d’action guideront le travail de la Commission européenne au cours des quatre prochaines années.

Adina Vălean, Commissaire européenne aux transports, a déclaré au sujet du secteur des transports : « Nous n’avons pas de temps à perdre pour le préparer pour l’avenir. Les technologies numériques ont le potentiel de révolutionner notre façon de nous déplacer et de rendre notre mobilité plus intelligente, plus efficace et plus écologique. […] En mettant en œuvre cette stratégie, nous créerons un passage irréversible à une mobilité sans émission tout en rendant notre système de transport plus efficace et plus résistant. »

Pour mettre en œuvre cette stratégie, le plan fixe des étapes intermédiaires avec des objectifs spécifiques à 10 ans, 15 ans et 30 ans :

D’ici 2030 :

  • Au moins 30 millions de véhicules zéro émission sur les routes européennes
  • 100 villes européennes seront climatiquement neutres
  • Le trafic ferroviaire à grande vitesse aura doublé sur tout le territoire européen
  • Les trajets de moins de 500 kilomètres en transports publics devraient être neutres en carbone
  • La mobilité automatisée aura été déployée à grande échelle
  • Les navires à zéro émission seront prêts à être mis sur le marché

D’ici 2035 :

  • Les aéronefs de grande capacité à zéro émission seront prêts à être mis sur le marché

D’ici 2050 :

  • La quasi-totalité des voitures, camionnettes, autobus et véhicules utilitaires lourds neufs seront à zéro émission
  • Le trafic ferroviaire de marchandises aura doublé
  • Un réseau transeuropéen de transport (RTE-T) multimodal et pleinement opérationnel pour un transport durable et intelligent avec des connexions à grande vitesse

La stratégie et son plan d’action donneront lieu à un certain nombre de propositions législatives. Le Conseil et le Parlement européen les discuteront dans les mois à venir avant une application partout en Europe.

 


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Prix Charlemagne pour la jeunesse européenne 2020 : un Sarregueminois distingué

Publié par Gaëtan Claeys le lundi 14 décembre 2020

Mobilités, tourisme et culture

Prix Charlemagne pour la jeunesse européenne 2020 : un Sarregueminois distingué

Depuis 2008, le prix Charlemagne, organisé par le Parlement européen et la « Fondation du prix international Charlemagne d’Aix-la-Chapelle », distingue chaque année des projets européens portés par des jeunes de tous les États membres âgés de 16 à 30 ans contribuant activement au développement de l’Europe. Les trois lauréats sont sélectionnés parmi les 27 projets choisis par les jurys nationaux. Le premier prix est doté de 7 500 euros, le second de 5 000 euros et le troisième de 2 500 euros. Pour concourir, les projets doivent faciliter la compréhension européenne et internationale, favoriser le développement d’un sens commun de l’identité et de l’intégration européennes, servir de modèle aux jeunes qui vivent en Europe et offrir des exemples pratiques d’Européens vivant au sein d’une même communauté. Cette année, les membres du jury français du Prix Charlemagne pour la jeunesse européenne ont sélectionné en mars 2020 le projet « Vers un service civique européen », présenté par Benjamin Sibille, un jeune Sarregueminois de 28 ans, pour représenter la France à l’échelon européen, avant que la procédure de sélection ne soit finalement stoppée par la pandémie qui touche actuellement le continent. Pour le prix 2021, si vous êtes porteur d’un projet européen et souhaitez marcher dans les pas de Benjamin Sibille, sachez que les candidatures peuvent être transmises jusqu’au 1er février 2021.


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Lancement réussi du « service civique européen » à Metz

Publié par Gaëtan Claeys le lundi 14 décembre 2020

Mobilités, tourisme et culture

Lancement réussi du « service civique européen » à Metz

Le « Collectif pour un service civique européen », sélectionné par le jury français du prix Charlemagne pour la jeunesse 2020, propose la mise en place d’un service civique européen universel, donnant la possibilité à tous les jeunes d’Europe de passer plusieurs mois dans un autre pays de l’Union européenne, en ayant ses frais entièrement pris en charge, afin d’y accomplir des activités d’intérêt général. Le projet consiste à préparer les volontaires pendant 6 mois de service civique national dans leur propre pays, pour ensuite poursuivre leur engagement pendant 6 mois dans le cadre du Corps Européen de Solidarité (le dispositif européen commun de service civique) dans un autre État membre. Une expérimentation du dispositif a démarré en septembre 2020, dans le cadre de la Grand Région, avec l’accueil de jeunes français, allemands, belges, luxembourgeois et italiens à Metz. L’objectif est maintenant d’étendre progressivement cette expérimentation à l’ensemble de l’Union européenne


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Transport : la nécessaire adaptation des réseaux aux défis environnementaux et numériques

Publié par Gaëtan Claeys le lundi 14 décembre 2020

Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé Mobilités, tourisme et culture

Transport : la nécessaire adaptation des réseaux aux défis environnementaux et numériques

Dans un contexte politique et économique en constante évolution, les objectifs environnementaux du « Pacte Vert » européen impliquent des adaptations de la politique européenne des transports.

La Commission européenne vient de publier sa feuille de route et d’ouvrir une consultation en vue de la future réforme du règlement sur le réseau transeuropéen de transport (RTE-T). Cette politique européenne contribue directement au financement des axes transcontinentaux, y compris les axes traversant le Grand Est du Nord au Sud et d’Ouest en Est, et cette thématique représente un réel enjeu pour la région.

Dans sa feuille de route, la Commission européenne identifie trois problèmes auxquels elle souhaite répondre à travers sa réforme :

  • En premier lieu, la Commission considère que les dispositions actuelles du règlement RTE-T sont insuffisantes pour permettre d’atteindre l’objectif de neutralité climatique pour 2050 et pour réduire les émissions des transports de 90 % d’ici 2050, ainsi que le prévoit le « Pacte Vert » européen. Elle rappelle également que les transports « représentent un quart des émissions de gaz à effet de serre de l’UE ». Le règlement RTE-T sera révisé sur la base de la « stratégie en faveur d’une mobilité durable et intelligente », qui s’inspire des nouveaux objectifs environnementaux.
  • La Commission déplore par ailleurs un manque de préparation du RTE-T à la transition numérique dans les transports et souhaiterait que ce dernier soit mieux préparé à des concepts technologiques nouveaux afin d’ouvrir la voie à de nouvelles solutions de transport et de mobilité, ainsi que pour modifier les besoins et les comportements des utilisateurs. Cette révision vise donc à renforcer la politique européenne en matière d’infrastructures de transport pour accroître l’efficacité et adopter de nouveaux développements dans le domaine du transport, tels que la numérisation et l’automatisation.
  • Enfin, la Commission souligne une résistance insuffisante de l’infrastructure du RTE-T face à des événements tels que le changement climatique, les défis en matière de sécurité, les événements imprévus tels que les pandémies et les catastrophes naturelles ou d’origine humaine. Cette révision devra donc contribuer à rendre l’infrastructure plus résiliente.

De leur côté, les députés européens finalisent actuellement leur projet de rapport d’initiative sur le sujet. Celui-ci devrait être soumis au vote des 705 députés européens à la session plénière de janvier 2021.


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Erasmus+ : Près de 4600 bénéficiaires en Grand Est en 2018-2019

Publié par Gaëtan Claeys le lundi 14 décembre 2020

Mobilités, tourisme et culture Recherche, innovation, enseignement supérieur

Erasmus+ : Près de 4600 bénéficiaires en Grand Est en 2018-2019

Un nombre important de jeunes du Grand Est ont bénéficié de ce programme européen pour compléter leur formation à l’étranger sur l’année 2018-2019.

Depuis sa création en 1987, le programme Erasmus s’est progressivement imposé dans le paysage universitaire européen et dans le cursus d’un nombre important de jeunes. A la veille du lancement de la nouvelle période de programmation 2021-2027, l’Agence française Erasmus+ vient de publier, avec Régions de France et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, un Atlas territorial de la mobilité européenne et internationale en région Grand-Est, fournissant des données intéressantes sur la mobilité Erasmus+ dans notre région.

Sur l’année 2018-2019, le programme Erasmus+ a contribué financièrement au projet de mobilité en Europe de 4600 personnes issues du Grand Est, soit 3370 étudiants, 960 personnes en formation professionnelle et 270 personnels de l’enseignement supérieur.

En termes de destinations, dans l’enseignement supérieur, l’Allemagne arrive en tête au niveau régional (mais seulement en troisième place au niveau national). Pour la formation professionnelle, c’est la Belgique qui arrive en tête dans le Grand Est (mais en sixième place au niveau national). De façon similaire, en ce qui concerne la « mobilité entrante », on retrouve les jeunes allemands en tête du classement des nationalités pour les séjours étudiants dans les universités du Grand Est et en deuxième position pour la formation professionnelle en Grand Est. Les jeunes belges sont eux en tête du classement des nationalités pour les séjours de formation professionnelle dans le Grand Est, mais seulement en neuvième position pour les séjours universitaires (devancés par les Allemands, Espagnols, Italiens, Britanniques, etc.).

Les mobilités transfrontalières, européennes et internationales représentent une priorité stratégique à la fois pour les universités de la région et la politique Jeunesse du Grand Est. La mobilité des étudiants, mais aussi des chercheurs, des enseignants, et également des apprentis, est essentielle pour l’attractivité et la compétitivité économique du territoire, en participant notamment à la notoriété des systèmes d’enseignement et à une meilleure qualité de la Recherche.

Si en 2020 la crise sanitaire n’a pas permis la mise en œuvre de nombreuses mobilités prévues, certains échanges ont pu être réalisés en mobilité virtuelle. 2021 verra le début d’une nouvelle phase de programmation, avec un premier appel à propositions qui pourrait être lancé dès janvier 2021.


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COVID-19 : Des principes communs pour passer les frontières

Publié par Gaëtan Claeys le lundi 14 décembre 2020

Environnement, climat et santé Mobilités, tourisme et culture

COVID-19 : Des principes communs pour passer les frontières

Les 27 ministres des affaires européennes ont adopté mardi 13 octobre une nouvelle recommandation, non contraignante, en matière de protection de la santé publique et de libre circulation en Europe. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) va coordonner la collecte de données en provenance de chaque pays de l’Union et publier chaque semaine une carte de l’Europe indiquant à l’aide de trois couleurs (vert, orange, rouge) quelle est la situation dans chacune des régions européennes. Ces couleurs se basent sur le nombre de nouveaux cas signalés pour 100 000 habitants au cours des 14 derniers jours, et inclura également le taux de tests effectués et positifs. Cette carte sera consultable sur le site www.reopen.europa.eu. Il n’y aura pas de restriction pour les personnes voyageant à destination ou en provenance de zones vertes. Les gouvernements nationaux pourront demander aux personnes en provenance d’une région orange ou rouge de se soumettre à un test de dépistage ou à une quarantaine. Un pays ayant l’intention d’appliquer des restrictions devra informer l’État membre concerné, si possible, 48 heures avant leur entrée en vigueur. Recommandation respectée par l’Allemagne, qui a averti la région Grand Est 48h avant qu’elle ne soit catégorisée comme « zone à risque » à partir du samedi 17 octobre. Contrairement à la situation qui a prévalu au printemps, il reste possible de traverser la frontière mais sous conditions (durée de 24h maximum pour les frontaliers, test ou quarantaine pour les autres).


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