Prix Charlemagne pour la jeunesse européenne 2020 : un Sarregueminois distingué
Prix Charlemagne pour la jeunesse européenne 2020 : un Sarregueminois distingué
Publié par Gaëtan Claeys le lundi 14 décembre 2020
Mobilités, tourisme et cultureDepuis 2008, le prix Charlemagne, organisé par le Parlement européen et la « Fondation du prix international Charlemagne d’Aix-la-Chapelle », distingue chaque année des projets européens portés par des jeunes de tous les États membres âgés de 16 à 30 ans contribuant activement au développement de l’Europe. Les trois lauréats sont sélectionnés parmi les 27 projets choisis par les jurys nationaux. Le premier prix est doté de 7 500 euros, le second de 5 000 euros et le troisième de 2 500 euros. Pour concourir, les projets doivent faciliter la compréhension européenne et internationale, favoriser le développement d’un sens commun de l’identité et de l’intégration européennes, servir de modèle aux jeunes qui vivent en Europe et offrir des exemples pratiques d’Européens vivant au sein d’une même communauté. Cette année, les membres du jury français du Prix Charlemagne pour la jeunesse européenne ont sélectionné en mars 2020 le projet « Vers un service civique européen », présenté par Benjamin Sibille, un jeune Sarregueminois de 28 ans, pour représenter la France à l’échelon européen, avant que la procédure de sélection ne soit finalement stoppée par la pandémie qui touche actuellement le continent. Pour le prix 2021, si vous êtes porteur d’un projet européen et souhaitez marcher dans les pas de Benjamin Sibille, sachez que les candidatures peuvent être transmises jusqu’au 1er février 2021.
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Lancement réussi du « service civique européen » à Metz
Publié par Gaëtan Claeys le lundi 14 décembre 2020
Mobilités, tourisme et cultureLe « Collectif pour un service civique européen », sélectionné par le jury français du prix Charlemagne pour la jeunesse 2020, propose la mise en place d’un service civique européen universel, donnant la possibilité à tous les jeunes d’Europe de passer plusieurs mois dans un autre pays de l’Union européenne, en ayant ses frais entièrement pris en charge, afin d’y accomplir des activités d’intérêt général. Le projet consiste à préparer les volontaires pendant 6 mois de service civique national dans leur propre pays, pour ensuite poursuivre leur engagement pendant 6 mois dans le cadre du Corps Européen de Solidarité (le dispositif européen commun de service civique) dans un autre État membre. Une expérimentation du dispositif a démarré en septembre 2020, dans le cadre de la Grand Région, avec l’accueil de jeunes français, allemands, belges, luxembourgeois et italiens à Metz. L’objectif est maintenant d’étendre progressivement cette expérimentation à l’ensemble de l’Union européenne
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Transport : la nécessaire adaptation des réseaux aux défis environnementaux et numériques
Publié par Gaëtan Claeys le lundi 14 décembre 2020
Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé Mobilités, tourisme et cultureDans un contexte politique et économique en constante évolution, les objectifs environnementaux du « Pacte Vert » européen impliquent des adaptations de la politique européenne des transports.
La Commission européenne vient de publier sa feuille de route et d’ouvrir une consultation en vue de la future réforme du règlement sur le réseau transeuropéen de transport (RTE-T). Cette politique européenne contribue directement au financement des axes transcontinentaux, y compris les axes traversant le Grand Est du Nord au Sud et d’Ouest en Est, et cette thématique représente un réel enjeu pour la région.
Dans sa feuille de route, la Commission européenne identifie trois problèmes auxquels elle souhaite répondre à travers sa réforme :
- En premier lieu, la Commission considère que les dispositions actuelles du règlement RTE-T sont insuffisantes pour permettre d’atteindre l’objectif de neutralité climatique pour 2050 et pour réduire les émissions des transports de 90 % d’ici 2050, ainsi que le prévoit le « Pacte Vert » européen. Elle rappelle également que les transports « représentent un quart des émissions de gaz à effet de serre de l’UE ». Le règlement RTE-T sera révisé sur la base de la « stratégie en faveur d’une mobilité durable et intelligente », qui s’inspire des nouveaux objectifs environnementaux.
- La Commission déplore par ailleurs un manque de préparation du RTE-T à la transition numérique dans les transports et souhaiterait que ce dernier soit mieux préparé à des concepts technologiques nouveaux afin d’ouvrir la voie à de nouvelles solutions de transport et de mobilité, ainsi que pour modifier les besoins et les comportements des utilisateurs. Cette révision vise donc à renforcer la politique européenne en matière d’infrastructures de transport pour accroître l’efficacité et adopter de nouveaux développements dans le domaine du transport, tels que la numérisation et l’automatisation.
- Enfin, la Commission souligne une résistance insuffisante de l’infrastructure du RTE-T face à des événements tels que le changement climatique, les défis en matière de sécurité, les événements imprévus tels que les pandémies et les catastrophes naturelles ou d’origine humaine. Cette révision devra donc contribuer à rendre l’infrastructure plus résiliente.
De leur côté, les députés européens finalisent actuellement leur projet de rapport d’initiative sur le sujet. Celui-ci devrait être soumis au vote des 705 députés européens à la session plénière de janvier 2021.
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Erasmus+ : Près de 4600 bénéficiaires en Grand Est en 2018-2019
Publié par Gaëtan Claeys le lundi 14 décembre 2020
Mobilités, tourisme et culture Recherche, innovation, enseignement supérieurUn nombre important de jeunes du Grand Est ont bénéficié de ce programme européen pour compléter leur formation à l’étranger sur l’année 2018-2019.
Depuis sa création en 1987, le programme Erasmus s’est progressivement imposé dans le paysage universitaire européen et dans le cursus d’un nombre important de jeunes. A la veille du lancement de la nouvelle période de programmation 2021-2027, l’Agence française Erasmus+ vient de publier, avec Régions de France et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, un Atlas territorial de la mobilité européenne et internationale en région Grand-Est, fournissant des données intéressantes sur la mobilité Erasmus+ dans notre région.
Sur l’année 2018-2019, le programme Erasmus+ a contribué financièrement au projet de mobilité en Europe de 4600 personnes issues du Grand Est, soit 3370 étudiants, 960 personnes en formation professionnelle et 270 personnels de l’enseignement supérieur.
En termes de destinations, dans l’enseignement supérieur, l’Allemagne arrive en tête au niveau régional (mais seulement en troisième place au niveau national). Pour la formation professionnelle, c’est la Belgique qui arrive en tête dans le Grand Est (mais en sixième place au niveau national). De façon similaire, en ce qui concerne la « mobilité entrante », on retrouve les jeunes allemands en tête du classement des nationalités pour les séjours étudiants dans les universités du Grand Est et en deuxième position pour la formation professionnelle en Grand Est. Les jeunes belges sont eux en tête du classement des nationalités pour les séjours de formation professionnelle dans le Grand Est, mais seulement en neuvième position pour les séjours universitaires (devancés par les Allemands, Espagnols, Italiens, Britanniques, etc.).
Les mobilités transfrontalières, européennes et internationales représentent une priorité stratégique à la fois pour les universités de la région et la politique Jeunesse du Grand Est. La mobilité des étudiants, mais aussi des chercheurs, des enseignants, et également des apprentis, est essentielle pour l’attractivité et la compétitivité économique du territoire, en participant notamment à la notoriété des systèmes d’enseignement et à une meilleure qualité de la Recherche.
Si en 2020 la crise sanitaire n’a pas permis la mise en œuvre de nombreuses mobilités prévues, certains échanges ont pu être réalisés en mobilité virtuelle. 2021 verra le début d’une nouvelle phase de programmation, avec un premier appel à propositions qui pourrait être lancé dès janvier 2021.
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COVID-19 : Des principes communs pour passer les frontières
Publié par Gaëtan Claeys le lundi 14 décembre 2020
Environnement, climat et santé Mobilités, tourisme et cultureLes 27 ministres des affaires européennes ont adopté mardi 13 octobre une nouvelle recommandation, non contraignante, en matière de protection de la santé publique et de libre circulation en Europe. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) va coordonner la collecte de données en provenance de chaque pays de l’Union et publier chaque semaine une carte de l’Europe indiquant à l’aide de trois couleurs (vert, orange, rouge) quelle est la situation dans chacune des régions européennes. Ces couleurs se basent sur le nombre de nouveaux cas signalés pour 100 000 habitants au cours des 14 derniers jours, et inclura également le taux de tests effectués et positifs. Cette carte sera consultable sur le site www.reopen.europa.eu. Il n’y aura pas de restriction pour les personnes voyageant à destination ou en provenance de zones vertes. Les gouvernements nationaux pourront demander aux personnes en provenance d’une région orange ou rouge de se soumettre à un test de dépistage ou à une quarantaine. Un pays ayant l’intention d’appliquer des restrictions devra informer l’État membre concerné, si possible, 48 heures avant leur entrée en vigueur. Recommandation respectée par l’Allemagne, qui a averti la région Grand Est 48h avant qu’elle ne soit catégorisée comme « zone à risque » à partir du samedi 17 octobre. Contrairement à la situation qui a prévalu au printemps, il reste possible de traverser la frontière mais sous conditions (durée de 24h maximum pour les frontaliers, test ou quarantaine pour les autres).
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Vers un tourisme plus vert et connecté ?
Publié par Gaëtan Claeys le lundi 14 décembre 2020
Mobilités, tourisme et cultureLa Convention européenne du tourisme, organisée en ligne, le 12 octobre 2020, a permis d’initier un dialogue entre les institutions européennes, les professionnels du secteur et les collectivités territoriales concernées, afin de tenter de sortir le secteur de la crise et de réfléchir aux orientations stratégiques pour le tourisme européen de demain. La Commission européenne compte dessiner, à partir des trente pistes issues de la Convention virtuelle, une feuille de route à l’horizon 2050 qui servira de guide pour le travail et la coopération à venir dans ce secteur, pour un écosystème touristique européen plus sûr, plus vert et enrichi par la numérique (« Programme européen pour le tourisme 2050 »). La session plénière, animée par le Commissaire européen Thierry Breton, a été conclue sur une note d’optimisme et un appel à l’action : «Nous allons réinventer ensemble le tourisme de demain. Nous resterons la première destination touristique mondiale.» À l’occasion de la présentation de son bilan de la saison estivale, fin septembre, l’Agence Régionale du Tourisme Grand Est était également parvenue à la conclusion qu’il faut faire évoluer cette activité économique vers un tourisme durable et connecté.
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