Retour sur le séminaire « Universités, développement territorial et Europe »
Retour sur le séminaire « Universités, développement territorial et Europe »
Publié par Valentin Ceretto le lundi 21 octobre 2024
Développement régional et urbain Économie, industrie, énergie Recherche, innovation, enseignement supérieurLe 2 octobre 2024, Grand Est-Europe a réuni ses membres à Bruxelles autour d’un séminaire de travail intitulé « Universités, développement territorial et Europe » qui a permis des échanges et des réflexions sur l’importance de la concertation et de la cohésion des actions en faveur de l’innovation pour le territoire, en lien avec les grandes politiques et initiatives européennes.
Avec les interventions de décideurs et représentants des institutions européennes participant à la définition des politiques de l’enseignement supérieur et de la promotion de l’innovation, les échanges se sont concentrés sur trois sujets majeurs :
- le contexte politique particulier de la rentrée 2024 caractérisé par une gouvernance de l’Union européenne en pleine transition avec un nouveau Parlement, une nouvelle Commission européenne et de nombreuses discussions qui s’initient sur le prochain budget post 2027 ;
- les priorités stratégiques de l’UE en matière d’enseignement supérieur et de recherche, avec un focus particulier sur l’avenir des alliances d’universités européennes ;
- les enjeux de la politique d’innovation et du renforcement des écosystèmes régionaux de R&I au sein de l’UE.
Les cinq universités du Grand Est, toutes présentes à ce séminaire, ont pu nourrir par leur expérience les échanges sur les principales orientations politiques du nouveau mandat de la Commission européenne pour 2024-2029 en matière d’enseignement supérieur. Les discussions ont notamment abordé le futur des alliances d’universités européennes et leurs financements post 2027, ainsi que le développement de leurs liens avec le monde économique pour dépasser un rôle en matière d’éducation et aller vers un rôle moteur pour la recherche et de l’innovation. Le processus initié depuis deux ans pour définir ce que pourrait être un diplôme européen a également fait l’objet de questions et de discussions.
Les participants ont pu par ailleurs découvrir plus en détails le rapport Draghi (présenté le 9 septembre par Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne et premier ministre italien) et ses principales recommandations afin de booster la compétitivité de l’UE, pour laquelle la recherche est identifiée comme primordiale. Ils ont pu cerner son impact sur les futures priorités politiques du nouveau mandat de la Commission européenne : la régulation des « industries zéro émission nette (NZIA) » pour contribuer à la décarbonation ; la création d’un Fond de compétitivité dans le cadre du prochain cadre financier pluriannuel ; la communication sur le Pacte pour une industrie propre ; le plan d’action pour l’automobile.
Ce séminaire a été l’opportunité de comprendre les outils européens pour développer les relations avec le tissu socioéconomique régional, national et européen, et notamment l’initiative des « vallées régionales de l’innovation », dont la Région Grand Est a reçu le label en 2024. Les participants ont également pu mieux appréhender les grands objectifs et le fonctionnement de l’EIT (Institut européen de technologie) créé pour réunir les trois grands acteurs de l’innovation (entreprises, enseignement et recherche), avec un focus particulier sur l’initiative HEI. Activité transversale de l’EIT, cette dernière vise à soutenir les établissements d’enseignement supérieur dans leur effort d’enseignement et de diffusion du savoir sur l’innovation et l’entrepreneuriat, afin d’accroître leur impact auprès de leur écosystème d’innovation.
Cette journée dense s’est conclue par un intérêt partagé pour un espace de concertation et de discussion réunissant le monde de la recherche et les acteurs de l’innovation à l’échelle du Grand Est. Celui-ci pourrait contribuer à renforcer la dynamique régionale d’accompagnement en identifiant les acteurs à mobiliser, en assurant le partage de l’information et des bonnes pratiques, afin de mieux articuler les dispositifs et financements européens d’actions structurantes en R&I sur le territoire du Grand Est.
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Le Grand Est à la Semaine européenne des régions et des villes 2024
Publié par Valentin Ceretto le lundi 21 octobre 2024
Agriculture, affaires sociales, emploi Mobilités, tourisme et culture Recherche, innovation, enseignement supérieurTous les ans à l’automne a lieu la Semaine européenne des régions et des villes qui, principalement à Bruxelles, offre une plate-forme de rencontre entre les décideurs politiques aux échelles européenne, régionale et locale ainsi que des représentants de la société civile. Événement phare de la politique de cohésion, il est porté par le Comité européen des régions ainsi que la direction générale de la politique régionale et urbaine (DG REGIO) de la Commission européenne. Cette semaine, du 7 au 11 octobre pour l’édition 2024, est ponctuée de nombreux événements et séminaires auxquels Grand Est-Europe a eu l’occasion de contribuer, en organisant une séquence propre ainsi qu’en intervenant à deux autres table-rondes.
Renforcer les Coopérations Universitaires pour la Solidarité avec l’Ukraine
Lors de cette édition 2024, Grand Est-Europe a organisé le 8 octobre un événement dédié aux coopérations universitaires pour la solidarité avec l’Ukraine. Ce fut l’opportunité de valoriser le soutien profond de la Région Grand Est et de ses partenaires apporté à l’Ukraine, au travers des liens entre les universités, et ce dans un contexte de solidarité accrue. En effet, s’engager envers l’Ukraine dans ce moment clé de son histoire est devenu d’autant plus important pour la soutenir dans son ambition d’intégrer l’Union européenne.
La participation de Tatiana Kaganovskaia, Rectrice de l’université nationale de Kharkiv, à cette rencontre, a démontré la détermination des universités ukrainiennes au travers de l’exemple de Kharkiv. Forte de ses 17 000 étudiants et de ses 28 facultés dispensant plus de 200 spécialités, l’université compte des équipes impliquées qui continuent à vivre sur place, à travailler et œuvrer pour l’avenir du pays, en se concentrant sur la reconstruction et les valeurs futures de l’université (innovation, inclusion, numérique).
Pour l’université catholique Jean-Paul II de Lublin, c’est Agnieszka Zaloga, Directrice de la représentation de la région de Lubelskie (voïvodie de Lublin) auprès de l’UE, région partenaire du Grand Est, qui a évoqué la force de la coopération universitaire avec l’Ukraine. Elle a ainsi témoigné des 39 accords de coopération internationale de l’université avec des universités ukrainiennes et des 400 étudiants originaires d’Ukraine accueillis au sein de l’Université de Lublin qui bénéficient de la gratuité des études. L’université de Lorraine, représentée par son Vice-président, Fabrice Lemoine, entretient par ailleurs des liens étroits avec l’université nationale Taras Chevtchenko de Kiev depuis le début des années 2000. L’évolution géopolitique n’a fait que renforcer considérablement ces liens sur des thématiques d’avenir en matière de nouvelles technologies vertes par exemple, mais également dans le secteur de la santé.
Avec l’intervention de Svein Hullstein, responsable des politiques de l’enseignement supérieur à la Commission européenne, la soixantaine de participants ont également pu mesurer l’ampleur du soutien mis en place par l’UE dès 2022. En matière d’enseignement supérieur et de recherche, ce soutien s’est illustré par l’adaptation du programme Erasmus+ : mobilité facilitée pour 12 000 étudiants et enseignants ukrainiens, renforcement des capacités (par ex. programme de développement numérique pour permettre aux étudiants de l’université de Kiev de suivre leurs enseignements à distance). La forte solidarité indéfectible entre les universités de l’UE et leurs homologues ukrainiens se traduit aussi au travers de l’initiative des alliances d’universités européenne : plus de 20 universités ukrainiennes y ont été associées.
Enfin, au travers de cet échange animé par Henriette Stoeber, analyste de la politique de l’enseignement supérieur à l’Association des universités européennes (EUA), les différents acteurs engagés du monde universitaire et des collectivités du Grand Est, de la voïvodie de Lublin, de l’Oblast de Karkhiv et de la Commission européenne, ont réfléchi ensemble aux perspectives pour l’avenir. Plusieurs pistes ont ainsi émergé : profiter du cadre européen pour une convergence des priorités de recherche (par ex. diversification des capacités d’approvisionnement énergétique) ; accélérer la mise en œuvre du processus de Bologne pour une reconnaissance facilitée des qualifications et des diplômes ; rapporter une stabilité et une vision d’avenir aux équipes de recherche dont les équipements ont été détruits.
Ruralités en Grand Est
D’autre part, les politiques de la Région Grand Est ont pu être mises en avant à deux reprises le mardi 8 octobre. En effet, la Direction générale de l’agriculture et du développement rural (DG AGRI) de la Commission européenne et l’équipe en charge de la coordination du Pacte rural européen organisaient une session sur « Avancer le Pacte rural : renforcer l’action locale pour l’avenir des zones rurales ». Cette session a été l’occasion de présenter l’agenda rural européen et de s’interroger sur sa mise en œuvre aux niveaux national, régional et local. Marie Clotteau de Grand Est-Europe a ainsi pu présenter « Le Pacte pour les ruralités », initiative adoptée par la Région en avril 2024 et qui prévoit un soutien de 800 millions € et 100 mesures concrètes pour aider à améliorer la qualité de vie, l’environnement & l’agriculture locale, la mobilité et l’attractivité des zones rurales du Grand Est.
Enfin, le Broadband Competence Office (réseau européen sur les compétences en matière de très haut débit) a organisé un autre événement le même jour intitulé « réduire le fossé numérique en soutenant les infrastructures numériques pour des régions intelligentes et durables ». Cette séquence a permis de questionner les stratégies des régions de développement de leurs infrastructures et compétences numériques afin de développer une numérisation de leurs services et des personnes. La Région Grand Est était invitée à présenter sa politique de déploiement de la fibre, qui a permis entre 2016 et 2023 de couvrir la quasi-totalité des zones rurales de la région. La coordination au niveau régional a permis des économies d’échelle ainsi qu’un déploiement réussi, financé grâce à 33 millions € de FEDER ainsi qu’à d’autres financements publics et privés.
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6 appels « Europe numérique » ouverts pour renforcer la cybersécurité en Europe
Publié par Virginie Manfroni le vendredi 18 octobre 2024
Développement régional et urbain Économie, industrie, énergie Recherche, innovation, enseignement supérieurDes appels à projets bénéficiant d’une enveloppe de 102 M€ sont actuellement ouverts aux entreprises, PME, administrations publiques, établissements d’enseignement supérieur et laboratoires de recherche issus des États membres de l’UE pour renforcer la cybersécurité dans l’ensemble de l’UE.
Afin de contribuer aux objectifs concrets de la décennie numérique de l’Europe d’ici à 2030, la Commission européenne a lancé de nouveaux appels à projets dans le cadre du programme « Europe numérique ». Avec une enveloppe globale de 7,9Md€ pour 2021-2027, il est l’un des outils de financement de cette stratégie politique de l’UE qui vise quatre cibles : une main d’œuvre mieux formée, des infrastructures numériques améliorées, une transformation des entreprises, et une numérisation des services publics pour s’adapter au nouveau monde connecté.
Pour soutenir ces ambitions européennes pour 2030, six appels à projets sont actuellement ouverts et se clôtureront le 21 janvier 2025, dans les domaines d’action suivants :
- « DIGITAL-ECCC-2024-DEPLOY-CYBER-07-SOC » : l’appel vise les entités publiques reconnues comme SOC (centre opérationnel de cybersécurité), pour financer des activités de création ou de renforcement des compétences de SOC nationaux. Les projets permettront de mieux contrôler et comprendre les actions de cybersécurité et les cyberattaques, au travers d’une collaboration étroite avec des entités telles que les CSIRT.
- « DIGITAL-ECCC-2024-DEPLOY-CYBER-07-SOCPLAT » : cet appel qui vise aussi les entités publiques reconnues comme SOC (centre opérationnel de cybersécurité) soutiendra l’élargissement des plateformes SOC transfrontalières existantes ou le lancement de nouvelles plateformes SOC transfrontalières.
- « DIGITAL-ECCC-2024-DEPLOY-CYBER-07-SOCSYS » : l’appel cherche à renforcer l’écosystème des SOC au travers d’une collaboration forte entre SOC locaux, nationaux et transfrontaliers. Le projet favorisera l’interopérabilité et le partage de données et une meilleure capacité de détection des cybermenaces.
- « DIGITAL-ECCC-2024-DEPLOY-CYBER-07-KEYTECH » : l’appel vise le développement et le déploiement de technologies clés avancées pour améliorer la détection et la prévention en matière de cybersécurité, grâce par exemple à l’intelligence artificielle, au quantique, au calcul à haute performance, etc.
- « DIGITAL-ECCC-2024-DEPLOY-CYBER-07-LARGEOPER » : cet appel soutient la préparation et la mise en place d’assistance mutuelle, pour toutes opérations et installations industrielles de grande envergure.
- « DIGITAL-ECCC-2024-DEPLOY-CYBER-07-CYBERSEC-02 » : cet appel vise à accompagner les États membres et leurs acteurs nationaux concernés, pour les soutenir dans la mise en œuvre de la législation de l’UE sur la cybersécurité, plus particulièrement la transposition de la directive NIS2 (sécurité des réseaux et des systèmes d’Information), et le déploiement des stratégies nationales en matière de cybersécurité.
Les projets retenus seront gérés par le Centre européen de compétences en cybersécurité (ECCC – European Cybersecurity Competence Centre and Network).
Sur un autre volet, pour contribuer à l’objectif d’atteindre 20 millions d’experts en technologie digitale au sein de l’UE d’ici à 2030, un appel à projets est également ouvert dans le cadre du programme Europe numérique pour renforcer l’acquisition de compétences numériques avancées. 55M€ sont alloués à cet appel « DIGITAL-2024-ADVANCED-DIGITAL-07-KEYCAPACITY » afin de soutenir l’excellence dans les établissements d’enseignement supérieur au sein de l’UE et d’en faire des leaders mondiaux dans la formation des spécialistes numériques de demain, tout en offrant une offre éducative solide et variée en matière de compétences numériques avancées. Axé sur des domaines technologiques clés tels que l’intelligence artificielle, l’analyse de données, l’informatique quantique, les mondes virtuels, la photonique, la robotique et l’automatisation, cet appel cherche des projets qui participeront à concevoir et proposer des programmes d’enseignement supérieur, de niveaux allant de la licence au doctorat (ou niveaux équivalents). Cet appel se clôture le 21 novembre 2024.
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Horizon Europe : 2 start-ups de Reims lauréates de l’EIC
Publié par Virginie Manfroni le lundi 22 juillet 2024
Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé Recherche, innovation, enseignement supérieurLe 15 juillet 2024, le Conseil européen de l’innovation (EIC) a dévoilé les lauréats du dernier appel « EIC Accélérateur » qui vise à permettre aux start-ups et PME de développer plus rapidement des innovations de rupture susceptibles de créer de nouveaux marchés : 2 start-ups du Grand Est, localisées à Reims, seront soutenues au travers de ces financements européens dédiés à l’innovation.
Instrument financier d’Horizon Europe, doté de plus de 10 Md€ pour 2021-2027, le Conseil européen de l’innovation (EIC) permet de financer toutes les étapes clés des innovations prometteuses à haut risque. Outre un accès à une expertise de pointe, à des entreprises, investisseurs et autres acteurs de l’écosystème, les lauréats peuvent bénéficier de subvention jusqu’à 2,5 M€ combinées à des prises de participation au travers du Fonds « EIC ». Dans le cadre des résultats de ce dernier appel « EIC Accélérateur », l’EIC attribuera 165 M€ sous forme de subventions aux lauréats, qui pourront pour 96% d’entre eux (dont les 2 lauréats du Grand Est) prétendre également au financement mixte proposé par l’EIC, à savoir une prise de participation au capital, par l’intermédiaire du Fonds EIC (branche d’investissement spécialisée). L’EIC estime que les financements globaux obtenus par l’ensemble des lauréats avoisineront 411M€.
Cet appel était l’un des plus sélectifs depuis le lancement des financements EIC : 969 candidatures déposées, 347 candidats invités à des entretiens de sélection et 68 start-ups européennes sélectionnées, dont 13 françaises et plus particulièrement 2 en Grand Est, toutes deux localisées à Reims :
- « Zephyr » porté par Latitude, spécialisée dans le lancement de nano-satellites et le développement de micro lanceur pour mettre des petits satellites en orbite : la start-up fondée en 2019, a annoncé que le financement européen sera dédié plus spécifiquement au développement de son pas-de-tir à déploiement rapide.
- « ACT-Matrix » porté par Apmonia therapeutics (start-up fondée en 2019 et issue de travaux menés au sein de l’Unité Mixte de Recherche MEDyC – CNRS et Université de Reims Champagne-Ardenne), qui développe des thérapies révolutionnaires contre le cancer : la start-up a annoncé recevoir un financement pouvant atteindre 9,5M€ pour accélérer le développement de sa plateforme de recherche pour agir sur la matrice extracellulaire tumorale et proposer une nouvelle classe de médicaments en oncologie.
En Grand Est, Latitude et Apmonia Therapeutics rejoignent ainsi les jeunes entreprises innovantes strasbourgeoises précédemment sélectionnées par l’EIC accélérateur : Cephalgo en 2023 pour développer un nouveau système de reconnaissance des émotions pour le suivi en temps réel et continu des patients en psychiatrie et Spartha Medical, en 2021, pour le développement de revêtements multifonctionnels antimicrobiens, antiviraux et anti-inflammatoires dans les technologies médicales.
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Nouvel appel Interreg Rhin supérieur ouvert !
Publié par Marie Clotteau le lundi 15 juillet 2024
Développement régional et urbain Environnement, climat et santé Mobilités, tourisme et culture Recherche, innovation, enseignement supérieurLe programme Interreg Rhin supérieur vient d’ouvrir un nouvel appel à projets jusqu’au 21 octobre 2024.
Avec une enveloppe financière de 22,3 millions d’euros, le programme financera la quasi-totalité des objectifs spécifiques du Programme Opérationnel. Des projets couvrant les priorités suivantes pourront donc être déposés :
- Pour une région transfrontalière plus verte (A)
- Pour une région transfrontalière mieux connectée (B)
- Pour une région transfrontalière plus sociale (C)
- Pour une région transfrontalière plus intelligente (D)
- Pour une région transfrontalière plus proche des citoyens (E)
Concrètement, des projets portant sur le changement climatique, la transition écologique, la transition énergétique, l’économie circulaire, la mobilité, l’agriculture, la viticulture, le tourisme, les PME, l’intelligence artificielle, la santé, l’éducation la coopération citoyenne, la jeunesse, le sport, l’innovation sociale sont éligibles.
Le taux de co-financement est de 60% des dépenses éligibles pour les priorités A, C et E et de 50% pour les priorités B et D avec un budget par projet compris entre 100 000€ et 5 000 000€. La durée recommandée des projets est de 36 mois mais peut être allongée jusqu’à 48 mois.
Les partenaires éligibles doivent être situés au Bade-Wurtemberg ou en Rhénanie pour le côté allemand ou en Alsace côté français. Des partenaires des 5 cantons de la Suisse du Nord-Ouest de Bâle-Ville, de Bâle Campagne, d’Argovie, du Jura et de Soleure peuvent également être associés.
Seule la sous-priorité D1 pour « développer et améliorer les capacités de recherche et d’innovation ainsi que l’utilisation des technologies de pointe » n’est pas couverte.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site du programme, à télécharger le pack de candidature (qui comprend l’appel à projet, le détail sur l’éligibilité des dépenses et le formulaire pour répondre) ainsi que les contacts de l’équipe en charge du programme.
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Projet InTiCosm : renforcer les composés biosourcés dans les cosmétiques grâce au programme France – Wallonie – Flandre
Publié par Valentin Ceretto le lundi 1 juillet 2024
Recherche, innovation, enseignement supérieurDe nos jours, les produits cosmétiques à base d’agroressources sont de plus en plus recherchés par les consommateurs pour un usage au quotidien. De ce fait, les chercheurs portent un intérêt grandissant pour la valorisation des agroressources à leur disposition afin de mettre en évidence de nouvelles innovations en cosmétique mais également dans les domaines pharmaceutiques, alimentaires ou environnementaux.
Dans ce contexte, le projet InTiCosm avait pour objectifs le développement de composés biosourcés, appelés « cargos verts », ainsi que leur évaluation en vue d’une utilisation dans le domaine de la formulation de produits cosmétiques. Ce projet de recherche collaboratif transfrontalier fait intervenir l’Université de Liège (Gembloux AgroBioTech), Vivasciences, Greenwin et le Centre de Recherche Certech en Wallonie, l’Université de Gand, Catalisti et le centre de technologie Vito en Flandre, l’Université de Reims Champagne-Ardenne, membre de Grand Est-Europe, l’Université de Lille, l’association de diffusion scientifique Accustica et le pôle de compétitivité B4C en France. Le projet InTiCosm a donc participé à la volonté commune des partenaires impliqués de collaborer en tant qu’acteurs transfrontaliers dans le domaine de la bioéconomie pour la cosmétique.
En chimie, les cargos sont des réservoirs de tailles modulables pour le transport de molécules, utilisables par exemple pour transporter des principes actifs en pharmacie ou des agents de contraste en imagerie médicale. Dans le projet InTiCosm, les « cargos verts » sont des polymères ou des dendrimères synthétiques bio-sourcés, dont les matières premières sont issues prioritairement des bioraffineries de la région franco-belge (notamment la plus grande bioraffinerie d’Europe à Pomacle-Bazancourt près de Reims, et le plus gros producteur de bio-éthanol belge, BioWanze, en Wallonie). Durant le projet, la synthèse de ces nouveaux cargos verts a été développée en respectant les principes de chimie verte, c’est-à-dire en diminuant toujours plus les quantités de solvants et le nombre d’étapes de synthèse utilisées. Par ailleurs, les contraintes réglementaires et les coûts associés ont également été pris en compte pour asseoir la compétitivité des nouvelles formulations cosmétiques par rapport aux composés pétro-sourcés existants sur le marché. Les nouveaux cargos ont été conçus pour présenter des propriétés d’encapsulation et de relargage sélectif de cosmétiques selon le milieu considéré (pH de la peau, par exemple) ou la température. Utilisés en formulation cosmétique, ils ont permis d’encapsuler des principes actifs (anti-oxydants, par exemple) afin de les stabiliser dans le temps et/ou vis-à-vis de l’oxydation de l’air. Ce pouvoir d’encapsulation a été étudié par des méthodes de pointe, de même que la toxicité des cargos, ce qui a permis d’établir un canevas structure/réactivité qui a conduit au choix de quelques-uns (les plus efficaces et les moins coûteux) qui, après passage de la synthèse à plus grande échelle, pourront ont être testés auprès d’industriels de la zone INTERREG France-Wallonie-Flandre.
Le projet Intiscom a donc permis une recherche multi-acteurs avec des compétences complémentaires et transfrontalières. Il ressort de ce projet de nombreuses publications et communications scientifiques sur le territoire, mais aussi sur des périmètres beaucoup plus larges. De nombreuses communications vers le monde académique (enseignement supérieur), les scolaires ou le grand public ont aussi été réalisées notamment via les partenaires associés Accustica et Vivasciences, ou via les services dédiés des Universités ou centres de recherche. Des contacts industriels ont aussi pu être établis, notamment grâce aux interactions avec le partenaire associé B4C, mais aussi via les laboratoires de recherche concernés. Certains contacts sont toujours actifs et donnent lieu à des perspectives de recherche.
Site du projet en français, néerlandais et anglais.
Capsule Vidéo – Projet INTICOSM, 22 août 2022
Contact :
Pr. Sandrine BOUQUILLON
Institut de Chimie Moléculaire de Reims
UMR CNRS 7312
Université de Reims Champagne Ardenne
UFR Sciences, Moulin de la Housse
BP 1039 Boîte 44
51687 REIMS Cedex 2
Tél : 03 26 91 89 73
Email :
Cet article est une contribution de l’Université de Reims Champagne Ardenne.
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France – Wallonie – Flandre : second appel ouvert !
Publié par Marie Clotteau le vendredi 21 juin 2024
Développement régional et urbain Environnement, climat et santé Mobilités, tourisme et culture Recherche, innovation, enseignement supérieurLe second appel du programme Interreg France Wallonie Flandre vient d’ouvrir. Si vous êtes dans la Marne et dans les Ardennes, vous êtes éligible pour renforcer la collaboration avec la Wallonie et la Flandre.
Les thèmes des projets financés sont :
- Recherche et innovation: renforcer la croissance durable et la compétitivité des PME (Attention seul objectif ouvert sur cet axe)
- Climat et environnement: résilience et adaptation des territoires face au changement climatique, prévention des risques, gestion durable de l’eau, protection de la biodiversité
- Mobilité : promouvoir une mobilité urbaine et rurale multimodale, durable et résiliente au changement climatique
- Cohésion sociale pour soutenir la cohésion sanitaire, sociale, culturelle et touristique du territoire.
Le taux de co-financement est de 60% des dépenses éligibles. Les porteurs de projets doivent déposer leur demande avant le mercredi 30 octobre 2024 à midi sur la plateforme dédiée via l’application Jems.
Un accompagnement est possible avec les animateurs territoriaux. Lucie Maurel accompagnera les acteurs éligibles du territoire du Grand Est
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site du programme, les conditions précises de l’appel ainsi que la boite à outils avec tous les documents.
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Horizon Europe : financements ouverts pour promouvoir la R&I auprès du grand public en 2024 et 2025
Publié par Virginie Manfroni le lundi 3 juillet 2023
Recherche, innovation, enseignement supérieurAvec une enveloppe de 15,42M€, l’appel à projets « MSCA and Citizens 2023 », ouvert jusqu’au 25 octobre 2023, vise à soutenir des activités de divertissement à la fois pour démontrer le rôle de la recherche dans la vie quotidienne des citoyens et mais aussi pour éveiller l’intérêt des jeunes et leur engagement futur dans des carrières scientifiques.
Les actions Marie Sklodowska-Curie et les citoyens, « MSCA and Citizens », permettent d’interagir en priorité avec un public autre que celui de la Recherche, notamment avec des publics scolaires et des étudiants, mais aussi avec des familles et des publics qui n’ont pas facilement accès à la science. Ces actions doivent par ailleurs contribuer à l’inclusion en accordant une importance particulière à promouvoir l’égalité homme-femme dans la Recherche.
A la fois éducatives et divertissantes, les activités proposées peuvent prendre différentes formes : expositions, démonstration d’expériences scientifiques, spectacles, jeux etc. En pratique, l’action « MSCA and citizens » s’articule au travers de la Nuit Européenne des Chercheurs, événement annuel majeur de vulgarisation scientifique au sein de l’UE, qui rassemble plus d’1,5 millions de visiteurs chaque année.
Pour son édition 2023, l’appel à projets « HORIZON-MSCA-2023-CITIZENS-01 : Nuit des chercheurs européens et chercheurs dans les écoles 2024-2025 » bénéficie d’une enveloppe de 15,42M€ qui sera répartie autour d’une cinquantaine de projets. Les projets soumis proposeront notamment l’organisation d’une ou deux éditions de la Nuit européenne des chercheurs, sans oublier d’inclure des activités spécifiquement dédiées à l’initiative « Chercheurs dans les écoles » : cette dernière encourage l’interaction des chercheurs avec les écoliers et les collégiens sur les enjeux de la société et le rôle de la recherche pour y répondre.
Toutes les thématiques sont éligibles, mais l’édition 2023 précise que priorité sera donnée aux projets soumettant des actions en lien avec les cinq Missions d’Horizon Europe (cancer, qualité des eaux et océans, adaptation au changement climatique, villes intelligentes et neutres en carbone, qualité des sols et alimentation). Les projets retenus, d’une durée de 24 mois maximum, bénéficieront d’un soutien financier (sous forme de somme forfaitaire « Lump Sum) pouvant varier entre 50 000€ et 150 000€ par édition de la Nuit européenne des chercheurs (100% des coûts directs pris en charge et financement à hauteur de 25% des coûts directs pour la prise en charge des coûts indirects). Les projets peuvent être portés par un ou plusieurs établissements, académiques ou non académiques, basés dans les États membres de l’UE ou dans les pays associés.
L’appel se clôture le 25 octobre 2023.
Plus d’information et lien pour candidater à cet appel.
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Transition énergétique : la plus grande usine européenne de fabrication photovoltaïque bientôt en Grand Est
Publié par Virginie Manfroni le mercredi 28 juin 2023
Économie, industrie, énergie Recherche, innovation, enseignement supérieurL’Union européenne soutient l’implantation d’Holosolis en Moselle qui va porter un projet d’envergure, au travers d’un investissement de 710 M€, soutenu par l’Institut technologique européen (EIT), instrument financier du programme Horizon Europe.
L’Europôle de Sarreguemines-Hambach accueillera prochainement la plus grande usine européenne de production de cellules et modules photovoltaïques, portée par Holosolis. Figurant parmi 28 projets d’investissement étranger en France dans les technologies émergentes, cette installation soutenue par l’Institut technologique européen (EIT), s’inscrit dans le pacte vert de l’UE et contribuera à la sécurité énergétique en accélérant les capacités de fabrication de panneaux solaires photovoltaïques au sein de l’UE.
L’implantation de cette nouvelle usine en Grand Est est également une des initiatives phares menées dans le cadre de l’Alliance industrielle européenne solaire et photovoltaïque (ESIA) pour réindustrialiser l’Europe et contribuera au plan REPowerEU dont un des objectifs est d’injecter 600GW d’énergie solaire dans les réseaux électriques européens d’ici à 2030.
L’EIT InnoEnergy, une des trois premières communautés de la connaissance et de l’innovation (KICs) abritées par l’EIT, a été créé pour devenir le catalyseur et l’accélérateur de la transition énergétique au sein de l’UE, grâce à une bonne articulation de la recherche et de l’innovation et à la constitution du plus grand écosystème européen autour de la production d’énergie renouvelable. Avec un réseau de plus de 500 partenaires, elle accompagne les industriels, soutient les start-up dans leur connexion aux différents marchés et forme également les futurs talents nécessaires pour accélérer le processus de transition énergétique. En partenariat avec la société immobilière française IDEC Group, et le producteur d’électricité solaire et spécialiste de l’agrivoltaïsme TSE, l’EIT InnoEnergy a permis la fondation en 2022 d’Holosolis.
Filiale dédiée à la production d’énergie solaire au sein de l’EIT InnoEnergy, Holosolis va donc investir 710 M€ sur ce projet d’implantation, prévoyant la création de 1 700 emplois. Le site mosellan a été retenu face à 40 autres sites dans 6 pays dont l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal et la Pologne.
Avec une ouverture programmée pour 2025, l’entreprise Holosolis prévoit de produire en Grand Est, 5GW de cellules et modules photovoltaïques, par an, d’ici à 2027, soit 10 millions de panneaux photovoltaïques produits (représentant 8 % des importations européennes de modules photovoltaïques chinois en 2022). La production sera prioritairement affectée à 3 marchés : toitures résidentielles, toitures industrielles et commerciales et l’agrivoltaïsme (combinaison d’une production d’électricité photovoltaïque et d’une production agricole sous cette même surface). Holosolis a également déclaré que priorité serait donnée aux filières européennes pour l’approvisionnement dans les différents éléments nécessaires à la composition d’un panneau photovoltaïque (verre, cadres, etc).
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230M€ pour développer les technologies et les compétences numériques clés
Publié par Virginie Manfroni le mercredi 28 juin 2023
Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé Recherche, innovation, enseignement supérieurSuite à l’adoption ce printemps des deux programmes de travail pour 2023 et 2024 du programme « Europe numérique », 22 appels à projets, gérés par la Commission européenne et l’Agence exécutive européenne pour la santé et le numérique (HaDEA) sont ouverts.
Le 24 mars dernier, la Commission européenne adoptait deux programmes de travail pour 2023 et 2024 dans le cadre du programme « Europe numérique », doté de 7,5 Md€ pour soutenir les investissements dans les technologies clé du numérique et leur déploiement sur la période 2021-2027. Un budget total de 1,3 Md€ a ainsi été affecté pour deux ans pour les technologies numériques et la cybersécurité.
Un premier programme de travail dédie plus spécifiquement 909,5 M€ (dont 392M€ déployés dès 2023) aux technologies numériques telles que les supercalculateurs, l’exploitation des données, l’intelligence artificielle, l’informatique en nuage et à la formation de la main d’œuvre nécessaire au déploiement de ces technologies de pointe. 108 M€ sont notamment réservés au déploiement et à l’adoption des technologies numériques dans des domaines clés favorisant la numérisation de l’administration publique, ou encore l’interopérabilité de l’Europe. Les projets devront aussi faciliter une adoption plus rapide des technologies d’intelligence artificielle en Europe, en particulier son utilisation par les entreprises et les PME, mais aussi le développement de technologies de réalité virtuelle pour les villes. Ce programme de travail insiste également sur l’importance de l’acquisition de compétences numériques avancées, avec des objectifs spécifiques par exemple pour renforcer les compétences liées à l’industrie des semi-conducteurs, mais aussi pour avancer sur la création et la mise en œuvre opérationnelle d’une académie des compétences en cybersécurité pour favoriser la reconversion professionnelle. La priorité sera donnée aux actions qui participeront à renforcer les compétences numériques chez les jeunes, en particulier les filles, puisque seulement 19% des diplômés en compétences numériques sont des femmes. Le deuxième programme de travail, mis en œuvre quant à lui par le Centre européen de compétences en matière de cybersécurité, se concentre sur les projets et les activités liées à la cybersécurité avec une enveloppe de 375 M€.
Conformément à ces programmes de travail, et bénéficiant d’une enveloppe globale de près de 230M€, les premiers appels à projets ont été ouverts : ils se clôturent, pour la plupart, le 26 septembre 2023.
Ces appels couvrent un large éventail de sujets afin de soutenir une meilleure utilisation des technologies numériques et de renforcer la confiance des citoyens dans la transition numérique :
- 16M€ dédiés au développement des compétences numériques : une partie consacrée aux semi-conducteurs, avec un appel spécifique pour développer un réseau européen d’établissements d’enseignement supérieur et d’industries qui permettront de former des spécialistes des semi-conducteurs ; une autre partie réservée au renforcement des compétences numériques des jeunes élèves et plus spécifiquement les filles.
- 32M€ affectés à des projets participant à la mise en place d’un réseau de centres internet plus sûrs, notamment pour protéger les mineurs, mais aussi pour lutter contre la désinformation.
- 31M€ pour des projets dans le domaine des données, par ex. en vue d’établir une base de données européenne du génome pour soutenir la recherche, la prévention des maladies et les soins de santé.
- 25M€ fléchés vers des projets pour les infrastructures permettant le stockage décentralisé des données.
- 18M€ réservés aux actions dans le domaine de l’intelligence artificielle.
D’autres appels à projets gérés par le centre européen de compétences en matière de cybersécurité (ECCC) ont également été ouverts pour financer des activités liées à l’identification et à la réponse aux cybermenaces :
- 3 appels 2022 ont été rouverts jusqu’au 6 juillet 2023 pour renforcer les centres opérationnels de sécurité (SOC) transfrontaliers, destinés à surveiller, prévoir et réagir aux cyberincidents (36M€).
- Un appel ouvert jusqu’au 29 août 2023 vise à soutenir des actions en matière d’intelligence artificielle et de gestion des données (28M€).
- 4 appels sont ouverts jusqu’au 26 septembre 2023 afin de contribuer aux objectifs du règlement sur la cybersolidarité et de renforcer la coopération opérationnelle et les actions conjointes entre Etats membres pour 71M€, dont 35 M€ affectés à la mise en place d’un mécanisme d’urgence en matière de sécurité (préparation, assistance mutuelle en cas d’incident). 30 M€ financeront par ailleurs les start-ups et PMEs dans leur mise en œuvre des nouvelles obligations induites par la transposition de la Directive SRI2/NIS2 (Network and Information Security), qui détermine des mesures de gestion des risques en matière de cybersécurité et des obligations en matière de signalement notamment dans les secteurs de l’énergie, les transports, la santé et l’infrastructure numérique.
Les universités, les centres de formation, les laboratoires de recherche, les administrations publiques ou les entreprises innovantes évoluant dans le secteur des technologies numériques peuvent candidater à ces appels. Pour la majorité des projets, il est prévu que la part de financement du programme Europe numérique ne dépasse pas 50 % des coûts du projet : il faudra donc mobiliser des financements autres, à un niveau au moins égal à la part financée par l’UE.
Enfin, le lancement de nouveaux appels à projets est annoncé au cours du deuxième semestre 2023, probablement après l’été.
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