Le 8 octobre dernier, le Parlement européen a adopté un rapport d’initiative sur la stratégie forestière de l’UE, datant de 2013, puis mise à jour en 2018, renouvelant ainsi ses objectifs pour l’après 2020 en vue de la rendre conforme aux objectifs du Pacte Vert.
Les forêts, la filière bois et la bioéconomie jouent un rôle crucial dans la réalisation des objectifs du «Pacte Vert», à travers leur contribution positive en matière de climat, d’énergie et d’environnement. Cette stratégie a pour objectif principal de mettre un terme à la déforestation, d’encourager le reboisement, la gestion durable des ressources forestières et une meilleure prise en compte de ces enjeux au niveau mondial.
Pour les députés européens, l’adoption d’une bioéconomie circulaire doit notamment être encouragée par des politiques de recherche et d’innovation fortes. Il est en effet estimé que chaque euro investi dans la recherche et l’innovation dans ce domaine génère une valeur ajoutée d’environ 10 euros pour les Européens.
Ce sujet est très important pour le Grand Est : les forêts y couvrent 1,9 million d’hectares, soit près d’un tiers du territoire, et sont « les plus productives de France » selon l’Office National des Forêts. À ce jour, trois d’entre elles ont déjà reçu le label « Forêt d’Exception », la forêt de Verdun, de Haguenau et celle de la Montagne de Reims. Soulignons que la filière représente près de 55.000 emplois dans l’ensemble de la chaîne de production. Par ailleurs, la bioéconomie est reconnue depuis 2017 comme l’un des deux piliers du développement économique du Grand Est, la région se voulant leader européen sur le sujet.