Le 9 septembre dernier a eu lieu la première assemblée générale du groupement d’intérêt public « Grand Est-Europe », marquant ainsi le lancement symbolique de ce collectif régional composé de collectivités, universités et chambres consulaires du Grand Est. A cette occasion, les membres de l’assemblée générale ont élu comme présidente Anne Sander, députée européenne, conseillère régionale du Grand Est et comme vice-présidents :
- Pia Imbs, présidente de l’Eurométropole de Strasbourg
- Pierre Mutzenhardt, président de l’Université de Lorraine
- Gilbert Stimpflin, président de la CCI Grand Est
- Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims
Après avoir organisé des cycles d’information sur « Horizon Europe en Grand Est » au printemps et sur « Life » en septembre, Grand Est-Europe, fidèle à sa vocation d’information et d’animation sur les opportunités de financement via les fonds européens, vous propose en cette rentrée un cycle « Erasmus+ en Grand Est », permettant aux acteurs de différents domaines (sport, enseignement supérieur, formation professionnelle) de mieux appréhender les opportunités de ce programme.
En parallèle, Grand Est-Europe poursuit son travail d’anticipation et d’analyse des législations européennes en préparation, par exemple sur les enjeux liés au climat et à l’agriculture. Une première contribution écrite aux travaux préparatoires européens de ce qui est désormais appelé « l’agriculture carbonée » (pratiques agricoles contribuant à la lutte contre le changement climatique) a été récemment soumise à la Commission européenne. Celle-ci présente quelques actions entreprises dans le Grand Est et souligne que les acteurs publics de la région Grand Est se tiennent à la disposition des institutions européennes « pour réfléchir aux pratiques et cadres réglementaires de demain permettant de lutter contre le changement climatique, tout en renforçant le rôle des acteurs de l’agriculture et de la sylviculture », deux secteurs clés de l’économie du Grand Est.
Enfin, le 6 octobre dernier arrivait à Strasbourg le « Connecting Europe Express », train affrété par la Commission européenne ayant sillonné l’Europe depuis plusieurs semaines afin de promouvoir le ferroviaire comme mode de transport moderne, protecteur de l’environnement et du climat et qui rassemble les Européens. La présence de responsables de la Commission européenne et du Parlement européen fut l’occasion de souligner les besoins du territoire en matière de soutien financier aux infrastructures ferroviaires et de développement des mobilités.
L’objectif est clair : répondre au mieux aux nombreux enjeux européens, qu’il s’agisse des législations en préparation par les institutions européennes sur l’énergie et le climat, les publications d’appels à projets pour des financements européens, le développement de l’hydrogène dans les territoires ou encore de la préparation de la présidence française du Conseil de l’UE (janvier-juillet 2022)… et d’ores et déjà se placer dans la perspective de 2022, alors que la Commission européenne se prépare à présenter la semaine prochaine son programme de travail pour 2022.